TraAM: Narration et numérique, la BD pour représenter la traite rochelaise en classe de seconde publié le 30/06/2022

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Deuxième séance : 1h

 Présentation des travaux les plus avancés à partir de l’application BDNF. Plusieurs groupes sont parvenus à présenter des travaux assez aboutis mais ils ne sont pas majoritaires.
 Après chaque présentation, une session de questions et réponses au sujet des erreurs commises (orthographe, mise en page) ou problèmes rencontrés.
 Ces sessions permettent également une mutualisation des solutions trouvées par les différents groupes d’élèves.
 A l’issue de ces échanges, le travail en groupe reprend (1/2 heure).

Troisième séance : 2h

 Finalisation des travaux et des présentations orales (1h)
 Présentation orale des groupes volontaires ayant terminé leur travail (1h)
- Possibilité offerte aux élèves en retard ou mal à l’aise à l’oral d’envoyer leur travail en format vidéo, audio ou « screencast ».

TraAM - Narration et numérique: exemple de réalisation

Ajouté par : guillaume Bigot

Zoom sur la rétroaction/Métacognition

 La présentation du travail accompli et la justification des productions a permis aux élèves de prendre du recul vis-à-vis de leur travail et les a conduit à les contextualiser vis-à-vis des chapitres étudiés.

 Les retours réguliers sur l’avancée technique ont permis aux élèves de surmonter les difficultés inhérentes à la manipulation d’un nouveau dispositif numérique mais ils ont également obligé les élèves à s’interroger et parfois remettre en cause leur scénarisation et les choix qu’ils avaient pu réaliser en fonction des contraintes techniques et horaires.

Pistes d’évaluation

Plusieurs possibilités ont été proposées aux élèves : ils avaient le choix d’intervenir directement devant la classe mais pour les retardataires ou les plus timides, il était possible d’enregistrer un audio ou de présenter leur travail avec un enregistrement de type screencast.

Plusieurs critères ont été retenus pour évaluer les productions :
• La présentation orale : fluidité de l’expression, vocabulaire, lecture des notes.
• La production numérique : mise en page, insertion des textes, maîtrise de la langue
• Transfert de connaissances : réemploi de vocabulaire, lieux, personnages, dates.

Bilan du projet

 Certains élèves, plus effacés d’ordinaire, se sont montrés réellement enthousiastes et investis dans le projet.
 Cet élément ne doit pas cacher un relatif désintérêt d’une partie non négligeable des lycéens pour la « Bande Dessinée ». En faisant quelques sondages, seulement un tiers des élèves lit régulièrement des bandes dessinées, essentiellement des mangas.
 L’angle de la narration est très difficile à aborder en cours d’Histoire, en plus de la gestion de l’application BDNF, un partenariat transdisciplinaire serait à envisager pour aider les élèves dans l’écriture de leur scénario.
 La dimension technique a été aussi un facteur limitant. L’application BDNF n’a pu être installée correctement au lycée et les élèves ont dû l’installer sur leur propre smartphone. La gestion de la frustration a été complexe face aux nombreux bugs ou aux inégalités d’équipement des élèves et cela malgré le potentiel de l’application.
 La dimension de métacognition a fait ressortir d’importantes inégalités entre les groupes d’élèves. Certains ont pu donner un réel sens à leur réalisation par leur travail de justification en l’inscrivant notamment dans les différents points du programme quand certains groupes se sont contentés d’une simple présentation descriptive.
 Enfin, l’avancée du projet a été confrontée à la difficile gestion des absences liées au COVID.

Présentation de quelques productions 

Réalisation 1

Réalisation n°1

Réalisation 2A

Réalisation n°2 - planche 1

Réalisation 2B

Réalisation n°2 - planche 2

Document joint