Los desastres de la guerra (A2/B1) publié le 27/10/2011  - mis à jour le 23/04/2019

Séquence pédagogique de niveau A2.B1

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Les évaluations

Evaluation de compréhension

Il n’est pas proposé pour cette séquence d’évaluation de compréhension à proprement parlé. La majorité des documents proposés étant iconographiques, la compréhension portera alors sur l’étude que feront les élèves de l’oeuvre de Picasso, "Masacre en Corea" : le professeur mesurera alors la capacité des élèves à comprendre le sens du tableau et surtout la capacité qu’ils montreront à établir des liens de sens avec les oeuvres étudiées en classe que ce soit sur le plan du sens que de la forme.

Evaluation d’expression

La tâche à réaliser est la suivante :

Dans le cadre d’une exposition réalisée par le collège sur la représentation artistique des conflits majeurs au XXème siècle, tu es chargé de rédiger les textes qui vont accompagner les oeuvres se rapportant à la peinture espagnole qui seront exposées :

  • Guernica de Pablo Picasso
  • Masacre en Corea de Pablo Picasso
    Tu rédiges un texte de présentation sur ces deux oeuvres, et tu expliques en quoi elles illustrent la phrase du peintre : "La pintura no está hecha para decorar las habitaciones. Es un instrumento de guerra ofensivo y defensivo contra el enemigo."

La situation d’évaluation est modulable selon le niveau des élèves et les choix du professeur. Ici, il est proposé un retour sur Guernica et une réflexion sur « Masacre en Corea » mais le professeur aurait pu très bien faire le choix de ne faire travailler ses élèves que sur le deuxième tableau.

La situation telle qu’elle est proposée ici constitue à la fois une évaluation de connaissances et de production.
Le retour sur « Guernica » permet d’évaluer les connaissances sur la Guerre Civile espagnole et sur l’analyse qui en a été faite pendant la séquence. Cela permet aux élèves plus en difficultés de réaliser un travail d’écriture avant de passer à la deuxième activité plus complexe sur le deuxième tableau.
Le professeur attendra des élèves un réemploi des faits de langue étudiés pendant la séquence. Il leur demandera en outre d’être capables d’organiser leurs idées et de développer l’analyse sur le tableau en s’appuyant sur la phrase (compétence de cohérence, de développement thématique).

Le travail sur « Masacre en Corea » induit un travail plus complexe puisqu’il ne porte pas seulement sur la description et l’analyse d’une œuvre faite en classe. Le professeur peut donner quelques indications sur le contexte historique mais ce qu’il attendra des élèves reposera surtout sur leur capacité à établir des transferts entre ce qui aura été étudié et ce qui leur est demandé. En plus des compétences identiques évaluées lors de la première activité, cette partie de l’évaluation donne une place prépondérante à la compétence pragmatique de souplesse.
En effet, sur le plan du sens les élèves doivent expliquer en quoi le tableau dénonce les horreurs de la guerre. Ils peuvent s’appuyer sur ce qui a été fait sur toutes les œuvres de la séquence.
Sur le plan formel, les élèves doivent établir un lien avec le tableau de Goya étudié en classe.
Sur le plan linguistique, ils doivent puiser dans les outils grammaticaux et lexicaux donnés pendant la séquence.

Dans le cadre d’un travail par compétences, le professeur peut aussi moduler l’évaluation en fonction du niveau de ses élèves et ne donner que la première activité aux élèves ayant atteint partiellement le niveau A2 et donner les deux activités aux élèves plus avancés ayant déjà atteint le niveau A2 et commençant le niveau B1.