Cycle 4 - Ma vie, le temps d'une semaine. publié le 06/07/2016 - mis à jour le 22/02/2020
Un scénario articulant les Sciences physiques et les arts plastiques sur l'installation de l'artiste Charles ROSS au Château de Oiron : une réflexion sur l'installation en art et la question de Espace/Temps.
- Niveau : cycle 4
- Question :
- L’œuvre, l’espace, l’auteur, le spectateur
- Questionnements :
- La présence matérielle de l’œuvre dans l’espace, la présentation de l’œuvre (l’in situ, les dispositifs de présentation)
- L’expérience sensible de l’espace de l’œuvre ( l’espace et le temps comme matériaux de l’œuvre)
- Notions : Espace, Temps, support
- Compétences disciplinaires :
- Expérimenter, produire, créer (choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique en restant attentif à l’inattendu).
- Mette en œuvre un projet (confronter intention et réalisation dans la conduite d’un projet pour l’adapter et le réorienter, s’assurer de la dimension artistique de celui-ci).
- S’exprimer, analyser sa pratique, celle de ses pairs ; établir une relation avec celle des artistes, s’ouvrir à l’altérité (établir des liens entre son propre travail, les œuvres rencontrées ou les démarches observées).
Pour permettre aux élèves une rencontre directe et sensible avec des œuvres contemporaines, j’organise en début d’année, une sortie au Château de Oiron avec les élèves de 3ème. La collection "Curios et Mirabilia", constituée au début des années 1990, se lit comme un cabinet de curiosité.
L’œuvre de Charles Ross "Brûlures solaires, Double spirale", 1992-1993, a été étudiée en arts plastiques et en Sciences physiques (Histoire des arts).
Installation de Charles Ross, Brûlures solaires, Double spirale, 1992-1993, au Château de Oiron
Située dans le Salon du soleil du Château, cette installation présente un calendrier solaire : pendant une année, au Nouveau Mexique, l’artiste a enregistré jour après jour la brûlure du soleil à travers une lentille de Fresnel placée au-dessus d’un panneau en bois. Les rayons de lumière brûlent plus ou moins le panneau en le percutant.
L’ensemble des 365 plaques constitue un enregistrement de la rotation de la Terre autour du soleil et se place dans la pièce du château selon un ordre chronologique : le cycle débute à droite de la cheminée avec le 21 mars et se poursuit de haut en bas et de gauche à droite sur toute la surface des quatre murs. La forme des brûlures permet de repérer les solstices et les équinoxes.
Au sol, les formes des brûlures sont reprises en miniature sur des plaques de métal et, mises bout à bout, elles forment une double spirale, forme que l’on retrouve dans d’autres cultures et civilisations.
Document donné aux élèves en arts plastiques sur l’oeuvre Brûlures solaires de Charles Ross, 1992-1993
fiche Sciences physiques Les brûlures solaires de Charles Ross