Journées de formation académique sur les stratégies d'entraînement à la CO du niveau pré-A1 à B1+ publié le 30/01/2020 - mis à jour le 14/11/2020
Journées de formation académique sur les stratégies d’entraînement à la CO du niveau pré-A1 à B1+ - Académie de Poitiers.
Bilan sur les résultats aux tests à l’entrée en 2nde en compréhension orale en français
La 1ère partie de la formation conduite par Philippe RAMBAUD, IEN ET-EG Lettres-anglais a pris appui sur un rappel des textes officiels sur l’évaluation de l’anglais en CAP, les référentiels et sur les résultats des évaluations à l’entrée en 2nde sur la compétence de compréhension orale en français.
Elle est évaluée suite au visionnage de deux vidéos par des réponses à des questions. Les résultats montrent que dans l’académie de Poitiers, 36% des élèves de 2nde bac pro ont obtenu le niveau "maîtrise fragile" et "maîtrise insuffisante". Or, il s’agit de la compréhension orale en langue maternelle des élèves qui fait l’objet du questionnement.
Ce constat amène à devoir repenser l’entraînement aux activités de compréhension orale qui doivent faire l’objet d’un travail particulier à la fois progressif, structuré et centré sur le niveau réel des élèves.
Les activités de compréhension orale sont encore trop souvent proposées dans des situations qui évaluent ce que l’élève a compris au lieu de le placer en situation d’entraînement, pour lui permettre de développer des stratégies d’écoute transférables.
La posture de l’enseignant est également abordée et pose la question de comment favoriser la position d’écoute des élèves en les laissant travailler en autonomie.
Dès lors, la nécessité de concevoir un projet d’écoute s’impose :
- Avant d’écouter un document sonore ou audiovisuel, que fait l’élève ? Comment peut-il s’y préparer ?
- Pendant l’écoute, que fait-il ?
- Comment fait-il un bilan ou peut-il s’autoréguler après l’écoute ?
Un brainstorming en groupe a permis de mettre en évidence les différentes phases d’une activité de compréhension orale. La réflexion qui a suivi a pris appui sur la carte mentale élaborée par Laurence Bernard, enseignante en anglais l’académie de la Martinique :