Image d'un paysage habité publié le 17/12/2009  - mis à jour le 06/07/2016

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L’élève comme référent

Je propose aux élèves de se mettre eux-mêmes dans le paysage qu’ils ont créé. Ils me regardent comme si mon propos était aberrant. Je précise qu’il s’agit de leur image et de l’image de la maquette. Là ça passe mieux. Ils vont photographier leurs maquettes et se faire photographier par les élèves de leur groupe. La classe dispose de six appareils photos numériques pour travailler et d’un cyclo photo bricolé avec un vieux tissu. La cohérence des points de vue entre la photo de la maquette et celles des élèves est indispensable à la vraisemblance recherchée.

L’élève doit se projeter et imaginer ce que sera son image finale pour choisir d’où seront prises les photos. Certains groupes se sont immergés à la fois mentalement et physiquement dans le dispositif de prise de vue. D’autres l’ont utilisé de façon ludique sans autres considérations, se laissant guider par le caractère frontal de celui-ci.

L’image numérique

En salle informatique, chaque groupe de deux élèves dispose d’un poste informatique (15 postes disponibles). Il s’agit ici d’insérer l’image des élèves dans l’image de la maquette. Nous avons utilisé Photofiltre. J’ai centré sur quelques outils de sélection de forme : sélection rectangulaire pour le dégrossissage et le recadrage, baguette magique pour un détourage propre et la sélection polygone pour les détourages impossibles à obtenir avec la baguette magique. Un outil de sélection de couleur : la pipette. Des outils de retouche : pinceaux et aérosol.

Sélection du fond (le tissu beige du cyclo) avec la baguette magique (ça aurait été plus simple avec un fond blanc, le beige est trop proche de la couleur des cheveux). Inverser la sélection. Copier-coller sur l’image de la maquette. Taille, emplacement. Retouches pour ne pas voir le contexte de la prise de vue.