Estar encarcelado o ser libre (B1/B2) publié le 01/04/2013  - mis à jour le 03/05/2019

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Restitution orale : EO

Les grands axes et les objectifs linguistiques qui en découlent (langue au service du sens) :

Lors de la mise en commun, on demande aux élèves d’utiliser les temps passés... cela semble paradoxal vu que le temps du texte est le présent mais comme les faits sont rapportés (cf 1976 dictadura de Bordaberry) : cela sera un bon prétexte pour que les élèves réactivent les temps passés et la concordance des temps. (c’est aussi une des raisons pour lesquelles je demanderai aux élèves de ne pas avoir le doc sous les yeux).

Les élèves devront utiliser les temps passés en manipulant bien l’alternance que nous avons déjà évoquée lors de la notion N°2) : on attend en effet que les élèves puissent dire par exemple : « Milay era una niña »... lors de la description mais aussi « un domingo quiso regalarle un dibujo a su padre » pour rapporter un événement ponctuel inscrit dans le temps (un domingo, al domingo siguiente).

Cependant, comme dans le texte 1 on acceptera malgré tous les emplois du présent gnomique (par exemple lors d’une information sur les dictatures... : « quieren que todos seamos iguales » : vu dans le doc1)

La causalité ( déjà étudiée dans le document 1) pourra être réutilisée... « por tener ideas  » «  por no tener las mismas ideas que el régimen » ; d’ailleurs, les élèves comprendront sans souci la valeur du « por » dans « el padre le pregunta POR los circulitos de colores » car il est redondant au cas cité plus haut que nous aurons déjà étudié. C’est pourquoi nous ne passerons pas de temps à l’élucider.

Il est essentiel d’insister sur les raisons de cet emprisonnement et sur l’objectif de Milay ; c’est pourquoi : en plus de la causalité, la finalité sera attendue (« ¿ por qué ? Y ¿ para qué ? ») ; celui-ci demandera l’emploi du subjonctif imparfait (dont nous noterons les terminaisons régulières au tableau).
Le subjonctif imparfait pourra donc être employé soit :

  • dans un cas de concordance des temps : par exemple : « los censores querían que denunciara.... »
  • pour évoquer une finalité : « para que fuera libre, para que no comprendieran.. »
  • peut être aussi dans l’expression : como si : « era como si fueran naranjas pero en realidad eran los ojos... »

Les négations, ici porteuses de sens, indiquent tout ce qui était interdit en prison seront mises en valeur : « no podían recibir, ni dibujar... ni pájaros, ni mariposas... »
On apportera la tournure «  no … sino » qui sera ainsi naturellement réemployée lors du document 3.
Les élèves utiliseront sûrement la structure « no era fácil + infintif » qui fera écho à « estaba prohibido + infinitif » déjà vu en doc1 et qui pose problème : on pourra écrire au tableau ces 2 expressions afin qu’ils les (re-)mémorisent en situation.

Nous ne travaillerons pas sur les pronoms personnels compléments dans cette séquence mais cela semble tout à fait envisageable selon les objectifs. « le trae, se lo rompen, le trae, le elogia, le pregunta, lo hace callar, te traje »

En ce qui concerne le lexique :

  • Les élèves devraient naturellement replacer : estar encarcelado, ser libre, libertad, los censores, denunciar, criticar, un preso.
  • Un nouveau champ lexical apparaîtra en apport : burlar la ley, escarnecer a los censores, bofetear las reglas, esconder, ocultar.