« Des balises et des badges pour remédier aux erreurs », une action sélectionnée pour la Journée nationale de l’innovation 2018 à Paris ! publié le 07/03/2018

Évaluation par badges

L’action du Lycée d’enseignement général et technologique Maurice Genevoix de Bressuire (Deux-Sèvres) « Des balises et des badges pour remédier aux erreurs » est retenue dans la catégorie Apprentissage de l’autonomie et travail personnel de l’élève afin de participer à la « Journée nationale de l’innovation » qui aura lieu le 4 avril 2018 à Paris.

A l’origine du projet

Comment remédier aux erreurs récurrentes sur des outils mathématiques indispensables en sciences physiques ?
C’est la question que s’est posée l’équipe enseignante de sciences-physiques du lycée Maurice Genevoix.

La mise en œuvre

Les professeurs identifient les erreurs récurrentes des élèves qui disposent de capsules vidéo et d’un livret d’exercices corrigés mis à leur disposition pour remédier à chaque type d’erreur. Dans leur parcours d’apprentissage, les élèves doivent valider 6 badges portant sur des erreurs récurrentes identifiées par les enseignants depuis de nombreuses années : Badge Conversion d’unité, Badge Expression littérale, Badge Expression littérale, Badge Chiffres significatifs, Badge Identification des grandeurs et Super badge (qui reprend les 5 autres).
Les élèves s’entraînent à leur rythme de façon autonome.

Pour que les élèves prennent conscience de leurs erreurs, les professeurs ont mis en place un système de balises correspondant aux 5 badges. Ces balises sont régulièrement annotées dans les cahiers des élèves en classe et sur les devoirs.

Un élève peut demander à passer un badge, en classe ou en AP, dès qu’il se sent prêt. Il doit donc se montrer autonome et il doit faire des choix.
En cas d’échec, le professeur indique dans le livret de suivi de l’élève ses erreurs et ce qu’il doit travailler. En cas de validation, il doit ensuite ne plus faire ces erreurs dans les devoirs suivants au risque de perdre son badge. Ainsi l’élève prend conscience qu’il a validé des acquis et que maintenant il doit y faire attention. Il devient également un expert et donc une personne ressource pour aider ses camarades. La coopération se voit ainsi mise en place et se développe au sein de l’établissement.

Cette année (2017-2018), quatre classes de Première S sont concernés par cette action, soit 144 élèves ou 10 % de l’effectif du lycée mais l’équipe de sciences-physiques pense étendre leur action à l’ensemble des classes.

Les principaux objectifs de l’action sont les suivants :

Développement de l’autonomie.
Développement de la coopération.
Développement du travail personnel.

Leviers et facteurs facilitants

L’équipe de sciences-physiques est stable et est habituée au travail collaboratif. Par ailleurs, les outils numériques utilisés par les enseignants sont déjà maîtrisés grâce à une pratique de la classe inversée depuis 3 ans.
En ce qui concerne les élèves, ces derniers sont déjà habitués à travailler en collaboration et ont été familiarisés avec les capsules et outils numériques (tablettes et smartphones) car ils travaillent en classe inversée depuis la classe de Seconde.

Nous souhaitons bonne chance aux enseignants porteurs du projet !

 Lycée Maurice Genevoix, Bressuire (79)

 Fiche Expérithèque « Des balises et des badges pour remédier aux erreurs »