La notion de banlieue en Amérique du Nord et en Europe : exemple de Montréal et de Poitiers. publié le 31/07/2007  - mis à jour le 22/06/2012

Lycée général et technologique - 2nde générale et technologique

La ville est donc à envisager dans son site et son environnement (paysage d’entrée de ville, types d’habitat, friches urbaines, espaces verts).
La banlieue, pour les Français est souvent synonyme de « fracture sociale » voire de danger, sur son aménagement alors que pour les habitants du Québec, banlieue signifie confort de vie. Ce sont les banlieues les plus éloignées du centre de Montréal qui connaissent la croissance démographique la plus forte. La population du centre-ville n’augmente pas beaucoup, et cette augmentation est due en particulier à l’immigration et à la paupérisation des centre-villes. En France, la population d’origine immigrée se retrouve généralement dans les banlieues les plus éloignées de la ville et moins bien reliées au centre. D’où l’intérêt de montrer comment les villes du Québec et du Poitou-Charentes, en particulier, gèrent-elles et envisagent-elles le développement des banlieues dans leurs plan d’urbanisme ?

La lecture et l’analyse d’images comme de cartes repose toujours sur 3 grandes étapes :

  • le site et l’identification des différentes zones,
  • la compréhension,
  • essai d’explication de l’organisation de cet espace.

A partir de ces photos de la banlieue de Poitiers, caractérisez cette dernière.

Photo du campus de la ville de Poitiers, banlieue est.

ZUP de Poitiers, banlieue de Poitiers

1/ Que pouvez-vous dire sur la situation géographique de Poitiers ? Quel type de métropole est-ce ?

2/ Décrivez les différents plans et donnez la fonction de ces espaces.
Existe-t-il un type de banlieue en France ou la banlieue possède-t-elle des visages différents ? Lesquels ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur des exemples précis issus de la photo ou de vos exemples personnels.
Autre métropole, non pas de taille régionale mais de taille internationale, autres fonctions et autres infrastructures.

Il est intéressant de pouvoir comparer la synthèse fait précédemment sur la banlieue de Poitiers avec les conclusions sur la banlieue faite de Montréal. Il est visible que le poids de chaque métropole joue sur son territoire et que ces 2 villes ne peuvent concourir dans la même catégorie, mais l’organisation interne de chaque banlieue est révélatrice d’une tradition urbaine. Les mêmes questions, adaptées, peuvent être posées aux élèves.

Photo de la ville de Montréal, prise de la tour olympique, banlieue est. 2000
(Montréal)
Photo de Denis Labine.
© Le Québec en images, CCDMD.

1/ Que pouvez-vous dire sur le site et la situation géographique de Montréal ? Quel type de métropole est-ce ?

2/ La photo représente la proche banlieue est de Montréal, prise depuis la tour olympique. Pour cette photo, décrivez les différents plans et donnez la fonction de ces espaces.
En vous appuyant sur cette image, vous pouvez dire que la banlieue se forme à partir de petits noyaux urbains, qu’elle permet d’aménager des bâtiments nécessitant plus d’espace développant des activités tertiaires, industrielles ou d’habitations, qu’elle progresse le long des axes de communication qui finissent par la rattacher au centre-ville. Ce paysage de banlieue est caractérisé par des constructions peu élevées, souvent des quartiers d’habitat individuel.