Niort met en mouvement la photographie cet été publié le 11/07/2014 - mis à jour le 29/12/2015
Un parcours photographique en 3 étapes à découvrir jusqu'au 30 août
Intérieur-extérieur (PDF de 370.9 ko)
Une proposition photographique de la Ville de Niort et la Villa Pérochon
La ville de Niort et le centre d’art contemporain photographique - Villa Pérochon proposent cet été un parcours photographique qui a le mérite de promener le public dans un vaste mouvement. Qu’on en juge :
Avec La mue des murs, Michel Paradinas revisite les peintures murales de la ville1.
"Faire œuvre de ce qui en est déjà une, ne serait-ce pas un pléonasme ?
Pigments sur enduits, l’artiste a transcendé en gigantisme mural sa vision du monde. Fragilisé par l’épreuve du temps, le mur s’effrite, se transforme, change partiellement sa carapace, il opère une (sorte de) mue.
En m’appropriant ces espaces ou ces matières, j’ai découpé ou tranché, apposé ou superposé, parfois en jouant la transparence… créant ainsi une alchimie, une sorte de métamorphose des murs.
Dans un format filiforme, l’assemblage de couches et le jeu de la profondeur de champs donnent une perception micro/macroscopique de ma vision et tentent ainsi de donner un autre point de vue… " MP
Avec Les passagers, Nadège Abadie va bien au-delà d’une commande de la ville de Niort sur le thème des migrations pendulaires2. Ses photographies témoignent d’une sensibilité dont la pertinence est confortée par une grande rigueur. On devine les heures passées mais le regard ne conserve que l’empathie. Les jeux de l’accrochage rappellent au public toute la spécificité du médium photographique : mise en forme(s) d’une pensée qui dépasse le témoignage.
Quant au troisième volet de ce parcours, Lieux d’être(s), il faut aussi le découvrir comme un témoignage d’amitié de l’artiste François Méchain à l’égard du Centre d’art contemporain photographique.
Le public appréciera les grandes photographies comme des installations de l’être-philosophique dans des paysages somptueux.
L’invention de la Normandie, Jumièges, 2013
Le jardin de la Villa Pérochon accueille une seule image, celle du 6ème continent, réalisée dans le cadre du festival Téciverdi. Cette photographie signe l’engagement profond de l’artiste pour des valeurs humanistes.
Le 6ème continent
(1) Cf article sur les peintures murales niortaises
(2) Commande effectuée dans le cadre du 3 ème festival Téciverdi