Enquête académique sur les usages du numérique pour la pédagogie publié le 03/01/2013  - mis à jour le 18/07/2018

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Certaines pratiques restent rares

 6 lycées et 12 collèges, soit un établissement sur 5, disent avoir eu des usages pédagogiques de baladodiffusion avec lecteurs MP3 ou MP4.

 Le pourcentage d’élèves qui ont participé à la mise à jour de blogs ou de sites dans le cadre des activités pédagogiques est en général inférieur à 10%. Ce pourcentage est souvent un peu plus élevé chez les enseignants.

 Dans la grande majorité des lycées et collèges ayant répondu, seulement 1 à 10% des enseignants ont participé à une animation ou un stage (disciplinaire ou non) pour compléter leur formation à l’usage du numérique.

 Le tiers des établissement évoquent des usages de manuels numériques, mais ils sont souvent utilisés par un petit nombre d’enseignants à l’intérieur de l’établissement, et par un petit nombre d’élèves en dehors de la classe.

 Le pourcentage d’élèves qui utilisent régulièrement en classe des banques de données numériques (vidéos, textes, cartes…), par exemple Curiosphère, Édugéo, des banques d’images, est très variable selon les établissements, et majoritairement inférieur à 30%. Il en est de même des dictionnaires et sites de référence tels que les sites de l’INSEE, de la BNF...1

 Il semble y avoir des usages réguliers de tableaux blancs interactifs dans la majorité des lycées, mais ils sont souvent utilisés par moins de 10% des enseignants. Seul un collège sur 6 évoque des usages réguliers de TBI.

 L’usage de plateformes permettant de relier enseignants et élèves pendant les périodes de stages en entreprise, de plateformes interactives avec des parcours individualisés (par exemple Labomep, Moodle... ), et de plateformes collaboratives (par exemple pour les TPE ou des projets internationaux), semble peu répandu.

Suites prévues à l’enquête

Elle a permis de repérer des usages qu’il serait souhaitable de faciliter (notamment l’usage par les élèves dans un cadre éducatif de médias numériques tels que messagerie, blogs, sites, plateformes). Des commissions peuvent maintenant réfléchir, de manière à analyser et traiter les freins et difficultés au niveau académique quand c’est possible.2

Elle a permis aussi de localiser des établissements intéressants à observer, pour faire connaître des systèmes et procédures facilitant les usages, les compétences et la culture numériques.

Cette enquête doit être reconduite en fin d’année 2012 2013.

(1) L’insuffisance du débit d’Internet est évoqué comme frein à ce type d’usage.

(2) L’enquête nationale "PROFETIC"a mis en évidence les obstacles les plus couramment rencontrés par les professeurs qui peinent à mettre en place ce type d’usages.