« 30 secondes pour convaincre ! » : des chroniques pour lire et faire lire publié le 23/01/2023  - mis à jour le 08/02/2023

Rendre compte d’une lecture à la manière d’un chroniqueur de La Grande Librairie pour déclencher l’envie de lire – Niveau 3ème

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Cet article a été rédigé dans le cadre des TraAM 2021-2022 qui invitaient à travailler les compétences orales des élèves avec le numérique.

L’axe particulièrement travaillé a été le suivant : Donner un avis, débattre à partir de sa lecture et de celle des autres.

La page de référence sur éduscol : Les travaux académiques mutualisés (TRaAM) : des laboratoires des pratiques numériques.


Présentation générale

Ce TraAM propose un scénario en 5 étapes afin de rendre compte d’une lecture cursive à l’oral en classe de 3ème : il s’agit de motiver la prise de parole et de travailler les compétences orales préconisées par les programmes.

Il s’inscrit après une séquence dédiée à l’exploration du thème « Individu et pouvoir ».

Les constats, les motivations

Lors d’un exposé, d’un concours d’éloquence ou de l’oral du DNB, force est de constater que les élèves peinent à regarder leur auditoire et à se détacher de leurs notes. Ajoutons que les prises de parole spontanées en classe sont loin d’être légion.

Par conséquent, on peut s’interroger :

Quelles activités et quels outils proposer aux élèves pour motiver la prise de parole et travailler les compétences orales comme nous y enjoignent les programmes ?

Par ailleurs, lorsqu’un ouvrage est donné à lire en autonomie, la lecture n’est pas toujours faite ou juste partiellement.

 Le pari est fait que si deux élèves au même profil de lecteur choisissent un ouvrage adapté à leurs compétences de lecteur et le lisent en parallèle, cela :

  • stimulera la lecture ;
  • lèvera les problèmes de compréhension qui pourraient être rencontrés ;
  • favorisera l’échange et une meilleure appropriation ;
  • permettra de conjuguer les stratégies pour arriver à une production respectueuse des attendus.

À deux, on va toujours plus loin !

 D’autre part, puisque l’écriture longue bloque un grand nombre d’élèves, un format court est privilégié pour le compte-rendu de lecture.

L’effort, dans cette proposition pédagogique, porte plus sur la compréhension et les compétences orales. La mémorisation/appropriation d’un écrit court est du reste moins coûteuse.

 Le fait de proposer des exemples du contenu attendu et de ne pas évaluer l’orthographe lève, en outre, les blocages.