Mémoire animée, un projet réalisé par les premières arts plastiques du lycée Marguerite de Valois à Angoulême. publié le 20/06/2019
Dans le cadre de l'obtention du label "Centenaire"
Champ des questionnements artistiques transversaux :
L’artiste et la société : faire œuvre face à l’histoire et à la politique
Dans le cadre de l’obtention du label "Centenaire", via un questionnement interdisciplinaire (histoire / arts plastiques), une classe de première, spécialité arts plastiques ont développé un questionnement tout au long d’une année :
Quelle mémoire entretient un lycéen d’aujourd’hui de la Grande guerre ?
Comment les objets de mémoire collective que sont les monuments aux morts peuvent-ils encore nous parler ?
La réponse en un film d’animation réalisé en gravures et papiers découpés :
La démarche du projet :
Partir des souvenirs qu’un groupe décide au cours du temps de fixer et de rendre tangibles, c’est partir de la vision qu’un groupe possède de son intégrité ou de son unité.
De nombreuses étapes furent entreprises — recherches dans la mémoire familiale et communale, réalisation de triptyque photographique, visites d’exposition (festival de photoreportage de Barro-objectifs et découverte du site de l’Abréjement (nord charente), musée du papier et archives municipales), voyage dans la Somme, découverte monographique de l’oeuvre d’Otto Dix, atelier gravure (école d’art du GrandAngoulême), tournage en salle d’arts plastiques pendant les cours.
— A retrouver sur le blogdu projet :
La commémoration suppose aussi que chacun puisse individuellement faire l’expérience d’un souvenir de telle manière que son inscription présente ou future dans le groupe soit enrichie. ” (…) Là réside la différence entre une mémoire collective et une mémoire commune. La première repose sur une communion, la seconde, sur un partage. Seul le second type transite par des qualités esthétiques. ” écrit Joëlle Zask, en mars 2007 lors d’un colloqueoù se pose le “pourquoi fait-on appel à l’art (le plus souvent) pour procéder à une commémoration ?”
Aude Renault, professeur d’arts plastiques au lycée Marguerite de Valois, Angoulême.