Faire corps avec la toile peinte / Questions de regards publié le 18/05/2018

Rencontre sensible avec les installations de Gérard Garouste

Gérard Garouste Peinture installations / Questions de regards

Questions proximité et de regards

Placer le spectateur dans la posture du voyeur, l’obliger à chercher à voir ; Inventer un dispositif de « cornets oculaire » pour amener à s’approcher de l’œuvre circulaire induire le mouvement vers la peinture, coller son œil, sa joue contre la toile. Faire l’expérience tactile de la matière picturale, en entrant physiquement dans la peinture.

Question d’images / Interpeller le présent au travers des mythes et des contes.

Traiter du temps, par représentations des rêves et cauchemars, proposant un imaginaire archaïque qui puise aux racines des récits de notre civilisation, dans les mythes et les contes.
Véhiculer un fonds commun de culture par les mythes fondateurs, Kronos et Ouranos, ou les quatre éléments, air, Terre, Eau, Feu...

Questions de picturalité et d’imaginaire débridé

Une facture picturale vive, un geste présent partout et tout le temps.
Imaginaire du merveilleux et du fantastique, univers du monstre et de l’étrange traité avec un geste pictural libre et vigoureux. La texture sèche d’une peinture sans empâtement révèle la qualité grenue du support, une toile rêche et solide d’une sorte de tente-temple dédié aux images peintes dans laquelle les visiteurs entrent avec curiosité.

Le centaure, la figure de Chronos, Ouranos… D’étranges personnages racines en métamorphose : les mandragores...
D’étranges têtes-corps ; des formes métamorphiques de Taureaux, loups, ânes ou encore les personnages tirés des récits truculents de Gargantua s’offrent aux regards de spectateurs captivés.

Pour plus d’informations un lien presse :
 Gérard Garouste, le peintre des mots - L’Express