Synthèse de l'action mutualisée 2010 publié le 05/07/2010  - mis à jour le 06/07/2011

de l'académie de Poitiers

Pages : 1234

Moyens d’observation :

Nous avons observé à partir :

  • de scénarios pédagogiques présentés au groupe et questionnés sous la forme d’échanges à l’oral à l’occasion des différentes réunions.
  • de travaux d’élèves
  • de réflexions rédigées sous la forme d’articles qui ont émergé à la suite des échanges. D’autres, non publiées pour l’instant.
  • d’échanges sur le site académique rédigés en bas des articles proposés à la publication par les membres du groupe afin de les faire éventuellement évoluer en vue d’une publication finale.
  • d’une appropriation de séquences entre les différents membres du groupe pour les questionner sous un autre angle et proposer un retour.
  • de synthèses rédigées entre chaque réunion et après les rencontres au niveau national avec les autres académies impliquées dans des TRAAM.

Les nouvelles questions :

  • Le numérique envisagé comme espace et non comme outil.
  • La présentation d’un travail en numérique : est-ce qu’on l’imprime, sur quel support, à quelle échelle, pour quel accrochage ?...
  • La présentation d’un cours non modélisant, qui ne soit pas formaté.

Ce qu’elles ont fait évoluer

L’évolution des présentations de cours « remises plusieurs fois sur le métier » a fait, par contrecoup, évoluer leur contenu.
L’échange de séquences a permis à ceux qui s’y sont essayé de travailler sur un autre thème ou d’une manière qu’ils n’auraient pas abordée.
L’équipe reconnaît avoir dépassé le cap de la réticence à s’exposer.
L’action mutualisée a permis le déplacement du questionnement des productions des élèves au processus.
Une réflexion plus construite semble s’engager et l’équipe a eu moins de difficultés à se fédérer autour d’une projection commune pour l’année à venir, comme si il y avait plus de visibilité.

Ce que l’on peut en retirer par rapport à l’usage des TICE et leur place en cours d’arts plastiques ?

  • L’outil numérique permet de structurer le travail, la réflexion.
  • L’articulation entre réel et virtuel produit potentiellement du sens et la complémentarité est perçue comme intéressante. Cette réflexion vient à la suite des questionnements sur le choix de l’élève.
  • On a pu observer moins d’engouement des élèves pour l’outil numérique en tant qu’outil de création mais celui-ci reste cependant important comme outil de communication. Il faudrait cependant moduler, en effet, les élèves ne maîtrisent pas pour autant l’outil, et peuvent parfois être tout autant intéressés par l’utilisation du numérique si le sujet les motive.
  • Manipuler l’image pour l’élève, la « casser », la transformer, n’est pas dans ses habitudes. Il y a donc encore un pas à faire.
  • Les artistes numériques s’interrogent sur un nouveau rapport au monde. En tant qu’enseignant, il est donc indispensable d’aider l’élève à s’interroger à son tour sur ces questions, à savoir, entre autres, le foisonnement des images….