Les effets de l’inclusion des élèves handicapés sur les représentations des élèves ordinaires publié le 10/01/2020
Les effets de l’inclusion des élèves handicapés sur les représentations des élèves ordinaires
Mémoire de Lucie SELLIER Master MEEF Encadrement Educatif - Année Universitaire 2018 - 2019
Depuis quelques années, une volonté politique marquée par la multitude de textes législatifs cherche à rendre légitime l’intégration des personnes en situation de handicap dans la société. La loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées définit la notion de handicap et reconnaît l’existence de besoins et donc de moyens de compenser ce handicap dans un environnement donné. On est désormais considéré comme handicapé lorsqu’on ne peut participer à notre environnement comme les autres.
Nous avons assisté à une évolution du mode de scolarisation (ségrégatif, intégratif à inclusif) grâce à quelques grands textes fondateurs, mais c’est le droit fondamental d’accès à l’éducation qui légitime la scolarisation des élèves en situation de handicap à l’échelle internationale. En 1949, la déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen a initié ce droit qui a ensuite été perpétré par la Convention des Nations Unies pour les Droits de l’Enfant de 1989 stipulant que « tout enfant a droit à une éducation de qualité ». Enfin, ce droit à l’éducation sera fixé comme un droit tout au long de la vie par l’UNESCO un an plus tard lors de la Déclaration Mondiale sur l’éducation pour tous, puis à Salamanque en 1994 et enfin à Madrid en 2002.
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