Protéger une espèce menacée : du homard canadien à la coquille Saint-Jacques picto-charentaise. publié le 01/09/2007  - mis à jour le 29/05/2012

Lycée général et technologique - 2nde générale et technologique

Pages : 123

Diversité biologique et enjeux économiques et culturelles

La coquille Saint-Jacques comme le homard des îles de la Madeleine sont deux mets de choix, très demandés et appréciés par les consommateurs. Il existe un marché important tant du homard au Québec que de la coquille Saint-Jacques sur les côtes charentaises. La dimension économique amène à étudier la filière depuis le pêcheur, voire l’éleveur, jusqu’au détaillant ou aux consommateurs.
La demande s’accroît en période de fêtes, mettant parfois en péril la reproduction de l’espèce. En plus des menaces liées aux pollutions, liées à l’excessive fréquentation de leur milieu de vie, cette espèce est victime d’une surexploitation qui a conduit les autorités à prendre des mesures conservatoires.

Les homards au Québec

Première région en importance pour les débarquements de homards, les Iles-de-la-Madeleine comptent plus de 329 entreprises détentrices d’un permis de pêche au homard, qui procurent de l’emploi à plus de 800 personnes travaillant directement à la capture de ce crustacé, en plus de quelque 150 emplois dans les usines de transformation. Le homard constitue sans contredit la ressource la plus rentable produisant des revenus d’environ 24,3 millions de dollars, soit l’équivalent de 66 % de tous les revenus de pêche aux Îles-de-la-Madeleine pour seulement 17 % du volume des débarquements. Près de 63 % (2 025 tm) des captures de homard au Québec sont enregistrées aux Îles-de-la-Madeleine. Cette remarquable performance a fait grimper la valeur des débarquements québécois de homards à 46,4 millions de dollars, faisant de cette saison une des meilleures de l’histoire. Il convient de rappeler que les mesures de protection de la ressource adoptées il y a quelques années par la communauté des pêcheurs de homards des Iles ne sont pas étrangères au succès que connaît maintenant cette pêche et qu’elles contribueront certainement à favoriser la pérennité de cette ressource dans la région.

Ressources pour le homard québécois

 Journée typique de pêche... dans la zone 25 ! (un dossier de Radio-Canada)

Ressources pour la coquille Saint-Jacques picto-charentaise

La pêche à la coquille Saint-Jacques est très réglementée : pour y participer, il faut posséder une licence. Les dates d’ouverture et de fermeture et les temps hebdomadaires de drague sont fixés par chaque gisement de la côte atlantique, en fonction de la ressource, pour une durée d’environ 7 mois. (voir le "Dossier sur la coquille St Jacques" ci-dessus).

Documents joints

Ministère du développement durable, de l’environnement et des parcs (http://www.mddep.gouv.qc.ca)

Louise Gendron et Josée Archambault, direction régionale des sciences, ministère des pêches et océans, 1997 (http://www.dfo-mpo.gc.ca/Library/219603.pdf )

Ministère du développement durable, de l’environnement et des parcs (http://www.mddep.gouv.qc.ca)

Ministère du développement durable, de l’environnement et des parcs (http://www.mddep.gouv.qc.ca)

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Auteur

 Laurent Marien

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