Réussir à lire, lire pour réussir publié le 14/04/2009  - mis à jour le 13/05/2009

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Visuel Assises académiques : "Réussir à lire, lire pour réussir"

Comment apprend-on à lire ? Pourquoi certains de nos élèves cessent-ils de lire ? C’est sur ces deux questions que nous vous invitons à débattre durant les

Assises académiques de la lecture

« Réussir à lire, lire pour réussir »

Lycée Marguerite de Valois

à Angoulême, lundi 18 mai 2009

La lecture est une compétence transversale dont la maîtrise est essentielle dans la construction des savoirs. Il apparaît que cette maîtrise est très inégale et que se pose, d’une façon récurrente le problème des apprentissages de la lecture. Pour ces raisons et plus particulièrement dans le cadre des dispositifs de prévention de l’illettrisme, et au regard du débat récent et particulièrement animé sur les méthodes, il a paru intéressant de travailler la question des apprentissages de la lecture, de façon raisonnée et dans un contexte dépassionné.

Ainsi sont organisées des assises de la lecture qui permettront de s’interroger sur les stratégies d’apprentissage premier les plus efficaces pour les enfants, mais aussi sur la question d’un apprentissage continué : de cette façon pourra-t-on essayer de répondre à cette situation paradoxale des jeunes gens qui ont appris à lire, qui ont suivi tout le cursus scolaire obligatoire et qui sont détectés comme illettrés lors des Journées d’Appel et de Préparation à la Défense.
Cette question de l’apprentissage continué amènera donc à s’interroger sur les usages de la lecture, qu’ils soient ou non scolaires. Un second débat, sur la sociologie actuelle de la lecture, sur son implication culturelle et sur son devenir, sera aussi ouvert.

Enfin, pour tenter de dépasser les clivages entre premier et second degrés, ou entre lecture littéraire et non littéraire, une table ronde devrait permettre de confronter les points de vue, avec notamment la présence de professionnels du livre, éditeurs ou bibliothécaires.

Les professeurs de lettres, les professeurs documentalistes, mais aussi beaucoup plus largement, tous ceux qui concourent à l’apprentissage et à la pratique de la lecture sont invités à débattre avec les personnalités invitées (voir programme prévisionnel).

La présence de représentants du premier degré nous semble essentielle car cette réflexion a de sens que si elle est pensée en inter-degré.

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Auteur

 Madeleine Poncin

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