Modéliser les contrôles hormonaux du cycle sexuel féminin publié le 09/02/2022

Corps humain et santé / Hormones et procréation en seconde. Un modèle analogique visualisant le rôle fluctuant des oestrogènes sur l'hypophyse.

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mise en œuvre de l’activité)

La construction du modèle analogique

Deux récipients sont reliés par un tuyaux mais à deux hauteurs différentes pour que le contenu de l’un puisse se déverser dans l’autre. Des tuyaux de vidange avec robinet sont également ajoutés à la base des deux récipients. La longueur des tuyaux doit permettre à la fois leur positionnement sur deux balances de labo, et un écoulement des vidanges dans un évier à proximité sur les paillasses.

Au moins une des deux balances doit avoir une possibilité de changement d’unité, de façon à ce que l’affichage, pour une même masse d’eau, soit plus important pour la balance + (réglage sur once ou sur livre pour la balance -)

Les prérequis

Les élèves ont déjà vu en travaux pratiques l’anatomie des organes génitaux, la production des cellules sexuelles dans les testicules et les ovaires, avec les follicules à différents stades (observations microscopiques). La chronologie et le synchronisme des cycles ovariens et utérins est connue mais aucune courbe des taux plasmatiques d’hormones n’a été montrée.

Avec le recul, un rappel du principe de la communication hormonale, vu au cycle 4 est certainement nécessaire, cela évite de revenir sur la question durant la séance.

Un texte introductif contenant rappels et éléments nécessaires à la réflexion

  • Une femme pubère est capable d’enfanter, ses règles sont le signe d’un utérus qui se renouvelle chaque mois pour accueillir un éventuel ovule expulsé de l’un de ses 2 ovaires. Le cycle dure en général 28 jours.
  • C’est le cerveau qui contrôle les cycles, grâce à plusieurs hormones comme la LH produite dans l’hypophyse. L’ovaire, quant à lui, produit d’autres hormones, comme les œstrogènes qui déterminent l’apparition des caractères sexuels secondaires. C’est en détectant les œstrogènes dans le sang que le cerveau « sait » que les ovaires fonctionnent correctement.
  • Un des signes que le cerveau contrôle bien les cycles sexuels, c’est qu’en cas de stress prolongé, les règles peuvent devenir irrégulières, douloureuses, voire même s’arrêter, tout ça parce que le cerveau ne délivre plus les quantités habituelles d’hormones…
  • Important : c’est le follicule (ovule + cellules qui l’entourent) qui produit l’œstrogène. Le follicule ne fait que grossir durant les 14 premiers jours du cycle, l’ovulation (expulsion de l’ovule hors de l’ovaire) a lieu au 14e jour, juste après une forte décharge de LH.

Les documents à renseigner et les consignes de travail

Objectif de la séance : Comprendre comment l’œstrogène est indirectement responsable de l’ovulation.

  1. Réaliser vos expériences et renseigner judicieusement le tableau de résultats.
  2. Expliquer par quelques phrases ce que vous avez cherché à faire, ce que vous avez compris.
  3. Proposer une courbe des taux d’œstrogènes durant le cycle sur le graphique incomplet
  4. Remarque : quand vous aurez choisi / déduit quelle est la balance qui stimule (balance +) et la balance qui freine l’hypophyse (balance -), appeler le professeur.

Le matériel et les précisions de mise en œuvre

  • Le matériel :
    • 2 balances,
    • 2 récipients reliés par des tuyaux et dotés d’une vidange,
    • 1 éprouvette graduée
    • 1 bécher de 500 mL
    • 1 graphique des concentrations sanguines en LH
  • Informations méthodologiques :
    • Une balance = récepteurs hypophysaire de l’œstrogène qui stimulent la production de LH.
    • Une balance = récepteurs hypophysaires de l’œstrogène qui freinent la production de LH.
    • Chaque récipient du modèle est posé sur une balance.
    • L’eau « ajoutée » correspond aux œstrogènes circulant dans le sang.
    • L’éprouvette permet de mesurer une concentration sanguine en œstrogène.
    • De nombreuses aides sont disponibles, il suffit de les demander.