Escales documentaires publié le 03/11/2009

Affiche "Escale documentaire"

Festival international du documentaire de création

La Rochelle, du 9 au 14 novembre 2009

  • A noter :
    • Samedi 14 novembre, à 11 heures au Carré Amelot :
      Le FAR présente Gaston Balande, esquisses filmées, une occasion de découvrir les films Pathé Baby de Gaston Balande.
      Image du début du siècle dernier

      Images du début du siècle dernier, ludiques et émouvantes, rassemblements familiaux ou amicaux, elles situent le peintre dans l’époque et les paysages qui l’inspiraient, notamment dans notre département qui le vit grandir et surtout à Lauzières, où il choisit d’établir sa demeure charentaise.

      Si vous adorez être surpris, intrigué, venez voir les films doc out.Vous trouvez là des tentatives d’écriture cinématographique. On y aborde des sujets peu traités au journal de 20h ou, si ce sont les mêmes, d’une façon tout à fait nouvelle et personnelle. Vous avez vu des reportages sur la situation des étrangers à Calais, la beauté glacée et glaçante du film de Nathalie Loubeyre : "No comment" vous révèlera cet "invisible pour les yeux" qui résiste à l’enquête journalistique.
Autres films de la sélection Doc Out, "Sous le ciel de ta peau" de Frédéric Labonde et "Peau neuve"de Clara Elalouf illustrent très bien cette catégorie, car ils traitent de sujets dont on ne parle pas : les cicatrices pour l’un, les bains municipaux pour l’autre.
La perspective et la retrospective seront consacrées à des auteurs roumains et italiens avec notamment un hommage à Vittorio De Seta. Auteur d’une série remarquable de courts-métrages documentaires (1954-1959) dans l’esprit de Flaherty, tournés en couleur et cinémascope, montés et sonorisés, mettant en scène, sans commentaire, accompagnés seulement des bruits du travail ancestral, des mélodies des chant populaires, pêcheurs, bergers, paysans et ouvrier des terres arides de l’Italie du sud, de la Sicile, de la Sardaigne ou de la Calabre. L’œuvre de De Seta toute entière peut-être vue comme une enquête minutieuse sur la solidarité humaine : la solidarité refusée aux bandits à Orgosolo et à l’écrivain d’Un Homme à moitié, les enfants des faubourgs romains la retrouvent et l’écrivent dans Le Journal d’un instituteur pour qui il n’y a pas d’enfants asociaux mais seulement des écoles mal faites, pas de chiens perdus mais seulement des colliers nuisibles.

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Auteur

 Madeleine Poncin

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