Une première rencontre avec la 2ème édition du festival « filmer le travail » pour les élèves volontaires de l'option "cinéma audiovisuel" du lycée Guy Chauvet publié le 08/02/2011  - mis à jour le 13/02/2018

Vingt élèves de seconde, première, terminale CAV ont participé le mercredi 2 février 2011 après-midi au festival "Filmer le travail". Dès 14h30, à la médiathèque de Poitiers, ils ont pu suivre la sélection 1 intitulée  : Au charbon ! mettant en scène trois films :

Mémoire Fossile, film d’animation de Anne – Laure Totaro, (dessins réalisés au fusain) de 10’ qui date de 2009.
Charcoal Burners, documentaire/fiction de Piotr Zlotorowicz, de 15’ qui date de 2010.
Miners, documentaire de Bai Budan (filmé parfois en caméra cachée), de 62’ qui date de 2010.

Si les trois films ont plu aux élèves, par les sujets qu’ils abordaient et/ou les conditions de filmage du troisième, le second a remporté le plus grand nombre de louanges : bien filmé, original, grave et tendre à la fois.

À 17h00, toujours à la médiathèque, ils ont vu la sélection 2 intitulée : Mondialisation mettant en scène un film :

 L’an 2008, fiction réaliste à sketches de Martin Le Chevallier, de 20’ qui date de 2010.

Film que nos élèves considèrent comme le meilleur de tout ce qu’ils ont vu ce jour là car scénario simple mais pas simpliste, très juste, drôle sur un sujet grave, des acteurs bien choisis pour incarner des situations tristement réelles.

De 18h00 à 20h00, à l’espace Mendès-France, les élèves ont assisté à la diffusion d’une sélection de films d’anonymes qui ont postulé au concours « Filme ton travail ». Ils ont pu voter pour contribuer à désigner le lauréat du prix du public. Les discussions concernant ces films d’amateurs ont montré qu’ils sont capables de critiques argumentées cinématographiquement, ils ont aussi pu se rendre compte de l’importance des choix esthétiques, de la nécessité de savoir « couper » des plans trop longs, inutiles …

Au final, le bilan s’est avéré positif, ce festival a permis de faire comprendre aux plus jeunes que le documentaire n’est pas un genre mineur, aux autres que le travail peut aussi donner naissance à des films qui ne sont pas seulement des reportages graves ou ennuyeux ….