Une semaine au CERCIL dédiée Concours National de la Résistance et de la déportation publié le 04/01/2012
Annoncé par le site des clionautes, le CERCIL (centre d’étude et de recherche sur les camps d’internement dans le Loiret, Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau, et la déportation juive) propose une semaine dédiée au Concours National de la Résistance et de la Déportation, thème 2011/2012 : " La résistance dans les camps nazis."
- Le Mardi 17 janvier à 18h l’exposition présentée au Cercil du 18 janvier au 31 mars 2012 sera inaugurée : "Il n’y a pas d’enfants ici - Auschwitz – Gross-Rosen – Buchenwald" .
Thomas Geve jeune allemand,(...) est déporté à Auschwitz. Le 11 avril 1945, à l’approche des Américains, les détenus libèrent le camp. Thomas Geve est trop faible pour être évacué tout de suite. Il demande à un camarade de lui trouver du papier et des crayons. Pendant un mois, il reste à l’infirmerie de Buchenwald et fait 79 dessins résumant ce qu’il a vu, entendu, retenu durant sa détention à Auschwitz, à Gross-Rosen et à Buchenwald.
- Mardi 17 janvier à 18h30, Conférence d’Olivier Lalieu, historien au Mémorial de la Shoah : "La Résistance à Buchenwald, de la mémoire à l’histoire".
- Mercredi 18 janvier, l’après-midi sera consacrée à "la Résistance armée et résistance civile dans la bande dessinée".
- Jeudi 19 janvier, des projections accompagnées de débats autour du thème "La résistance dans les camps nazis", journée organisée avec l’Association Ciné-histoire.
- Vendredi 20 janvier de 13h30 à 15h, Rencontre avec Émile Torner, survivant du camp de Buchenwald, en partenariat avec l’Association Buchenwald Dora et Kommandos.
- À partir du 20 janvier, un atelier autour de l’exposition "Il n’y a pas d’enfants ici Auschwitz – Gross-Rosen – Buchenwald" est proposé aux établissements du second degré. Il permet d’aborder la notion de déshumanisation dans les camps nazis à travers le regard d’un jeune garçon : les dessins de Thomas Geve réalisés à la libération du camp constituent une source
précieuse d’une volonté de survivre à travers ce témoignage
figuré des camps d’Auschwitz, de Gross-Rosen et de Buchenwald.