Le mont Sainte-Anne : espace naturel et de loisirs au Québec publié le 10/08/2007  - mis à jour le 22/06/2012

2nde générale et technologique

Pistes pédagogiques

L’étude de la station du Mont Sainte-Anne peut être abordée en seconde dans la partie consacrée aux « montagnes, entre traditions et nouveaux usages ». Il est possible de l’intégrer en première dans la partie consacrée à la France et à son territoire.
Selon les approches privilégiées, on pourra l’intégrer dans les sous-parties suivantes : « Des milieux entre nature et société », « l’espace économique », ou plus traditionnellement « Disparités spatiales et aménagement des territoires ».

  1. Localisation et site :
    Une première piste pédagogique consiste en un repérage géographique.
    A l’image de travaux d’Yvette Veyret, il est pertinent d’introduire une étude de la localisation et du site du Mont Sainte-Anne. On peut s’attacher aux éléments naturels ; le Québec est assez peu marqué par des reliefs élevés, ce qui valorise d’autant le Mont Sainte-Anne et contribue au succès de ce domaine skiable.
    Il s’agit de mettre en avant les notions et termes de bouclier canadien et de Laurentides. Le cas échéant on peut introduire aussi les Appalaches. Un petit croquis est bien entendu de bon aloi.
    Dans un second temps on change d’échelle pour repérer le domaine skiable du Mont Sainte-Anne, on réalise également un schéma des principales pistes en identifiant leur orientation.
     
  2. Cette première étape est prolongée par une étude de l’organisation spatiale de la station. L’exercice consiste à repérer les voies d’accès et les espaces de services, pour les mettre en perspective avec le domaine skiable. La problématique focalisera sur le caractère intégré ou non de cette station. Même s’il n’y a pas lieu de retrouver les caractères d’une station alpine, on peut s’interroger sur le rapprochement des deux sites pour y souligner points communs et différences.
    A l’aide d’une carte topographique ou d’une photo satellite, une liste des infrastructures et des aménagements de la station permet de mesurer l’importance des investissements et de l’activité économique. A l’aide de quelques statistiques mises en ligne on pourra prolonger ce travail par une étude économique brève pour corroborer l’hypothèse d’une station dynamique.
     
  3. La séquence s’achèvera par l’analyse de l’intégration de ce site dans la région de Québec ou même dans la province du Québec, même si l’échelle provinciale est sans doute moins pertinente.
    On repère le site par rapport aux grandes infrastructures de transport et aux villes, en particulier Québec. Un exercice sur internet peut consister à retrouver les offres publicitaires de transport entre la ville de Québec et le Mont Sainte-Anne. On pourra ainsi évaluer le rayonnement et le succès de ce domaine skiable. Une des cibles de ces offres est bien entendu la population jeune de la ville de Québec, en premier lieu les étudiants de l’Université Laval qui passent fréquemment la journée sur le Mont Sainte-Anne.
    Le froid rigoureux de l’hiver québécois ne permet pas hélas de profiter du domaine plus de quelques heures, interrompues par des pauses nécessaires pour se réchauffer.
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Pistes pédagogiques

Auteur

 Laurent Marien

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