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Si le Saint-Laurent joue un rôle considérable dans l’identité québécoise comme dans la vie économique du Québec, il convient de s’interroger sur les menaces environnementales touchant ses eaux et par conséquent de travailler sur une gestion durable des eaux du Saint-Laurent.
Il n’est sans doute pas de meilleure introduction que de rappeler que les Québécois jusqu’à ce jour ne paient pas leur eau domestique. Certes l’accès à l’eau n’est pas complètement gratuit, les Québécois s’acquittent d’un abonnement pour le raccordement à l’eau mais la quantité d’eau utilisée n’est pas facturée.
Les études de cas repose le plus souvent sur des régions ou des territoires où l’eau est une ressource faible voire insuffisante. Nous avons tendance à insister sur des cas de pénurie pour mettre en évidence les solutions apportées et aménagements réalisés. Avec le Québec, c’est plutôt l’abondance et la gestion de cette abondance qui sont le cœur du travail.