Etude d'un paysage d'un paysage à faible occupation humaine: Harrington Harbour publié le 06/08/2007  - mis à jour le 22/06/2012

Collège - 6ème

Vue aérienne
d’Harrington Harbour

Harrington-Harbour est accroché sur l’île du même nom, à proximité du littoral de la Basse-Côte-Nord, 150 km après la fin de la route (à 300 km à l’est de l’Île d’Anticosti et face à Terre-Neuve, voir carte et photos). Ses 300 résidents sont regroupés dans quatre îles, dont la principale s’appelle Harrington et fait partie d’un archipel comptant sept îles.

Maison et trottoir de bois.

_ Ce paysage présente donc un petit village coupé du monde, composé de petites maisons de bois peintes, au cœur des rochers et de l’immense toundra nordique, où pousse avec difficulté une végétation rabougrie composée de lichens, de mousses et d’arbustes. Le hameau sous l’influence du courant du Labrador affronte les rigueurs du climat, les vents violents et les icebergs jusqu’au début de l’été.
En l’absence de rues, des trottoirs de bois relient entre elles les maisons et les hangars, tandis que de petits ponts franchissent ici et là les creux des rochers granitiques et les cours d’eau.
Le quai est le lieu d’animation et de rencontre avec la chapelle le dimanche, sans oublier le bar pour se divertir et l’école pour les plus jeunes. Mais il s’avère être aussi le principal lieu de communication avec le reste du territoire : c’est là en effet qu’accostent les navires de passagers ou de marchandises en provenance des villes de la côte-nord. Harrigton Harbour dispose également d’un héliport.

Le village devint le centre médical de la région au début du vingtième siècle et vécut de la pêche, comme c’est encore le cas aujourd’hui, même si les espèces menacées comme la morue, le turbot et le flétan ont été remplacées par le crabe et le pétoncle. La nature offre parfois le spectacle des baleines, des phoques et plus souvent celui des oiseaux de mer qui raccompagnent les pêcheurs au port.
Harrington-Harbour est donc tout à fait représentatif des espaces de faible occupation humaine au Québec où les contraintes naturelles sont fortes.
_ Depuis le succès du film "La Grande Séduction" à Sainte-Marie-la-Mauderne, tous les Québécois et beaucoup de français ont entendu parler d’Harrington Harbour, ce petit village perdu sur la Basse-Côte-Nord entre Natashquan et Blanc-Sablon.

Pistes pédagogiques

Carte de l’est du Québec.

1/ Étude d’Harrigton Harbour. Tout d’abord faire situer ce village sur une carte du Québec. Par conséquent, nous nous situons dans quel écosystème québécois ?
Citer trois inconvénients de cet écosystème pour les hommes qui vivent dans cette région.
A combien de kilomètres est-elle située de la première grande ville dans cette région de Duplessis ?
Le village est-il facilement accessible et quels moyens de transport ces hommes doivent-ils utiliser pour se déplacer ? Bateau, hélicoptère, en effet Harrington dispose de son propre héliport, ou par motoneige en hiver en empruntant "l’Autoroute blanche" (White Highway, pour les initiés) une des plus longues pistes d’hiver.

Harrington Harbour

2/ Analyser un paysage d’Harrigton Harbour à l’aide des images de l’article.
D’abord demander à quelle époque de l’année la photographie a été prise ? Qu’est-ce qui le prouve ?
Commencer par étudier les différents éléments du paysage pour chaque plan sur la première photo, puis utiliser d’autres clichés qui permettent d’obtenir plus d’infos.
Quels sont les éléments naturels sur la photographie ?
Quels sont les bâtiments visibles ?
Quels sont les matériaux utilisés pour ces maisons ?
Comment sont-elles orientées par rapport à la mer ?
Montrer que le village n’est pas très riche.
Qu’est-ce qui remplace les rues dans ce paysage accidenté ?

Les activités de pêche

3/ D’après les photographies de cet article, quelle est la principale activité économique de ce village ?
Quels sont les éléments en rapport avec cette activité sur les clichés ?
Est-ce que le tourisme est envisageable dans cette région ?

4/ Mettre en place un questionnaire à partir du film "La grande séduction" ; Faire étudier le paysage, les éléments naturels et les rares activités économiques pour ce type de village portuaire de la Côte-Nord. Puis aborder les problèmes auxquels sont confrontés ces territoires de faible occupation humaine très enclavés et loin des grandes agglomérations et tout foyer de peuplement.

Pour en savoir plus

 O’Neil, Jean. Ladicte Coste du Nord, Montréal, Libre expression, 1986.

 Pouliot, Jean-françois. La grande séduction, Montréal,film, 11O min, 2003.

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Auteur

 Jocelyn Sala

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