Les armateurs, marchands et négociants aunisiens dans le commerce transatlantique Nord publié le 26/06/2007 - mis à jour le 21/06/2012
4ème
Les armateurs, marchands et négociants Aunisiens dans le commerce transatlantique Nord au 17°et 18° siècle
Au 17° et au 18°siècle le commerce avec la Nouvelle-France représente pour l’économie de notre région et particulièrement pour les ports de notre façade maritime un débouché très important pour les productions locales et une formidable source d’enrichissement. Celui-ci profite principalement aux armateurs, marchands et négociants. Mais les très nombreux emplois créés contribuent à la prospérité de nombreux ports et surtout à celui de La Rochelle.
Cette réussite s’explique par la mise en valeur des différentes colonies françaises d’Amérique et notamment celle de la Nouvelle-France. cette mise en valeur doit être associée au dynamisme de quelques dizaines d’armateurs, de marchands de notre littoral intégrés dans des réseaux commerciaux régionaux, européens et internationaux de qualité.
Au cours de cette période, l’activité maritime va évoluer régulièrement. On assiste au déclin de la pêche morutière. Cependant, La Rochelle devient la principale porte du commerce avec le Canada, comme en témoigne le nombre de navires armés pour cette destination. En effet, entre 1630 et 1759, 60% du trafic maritime total entre la France et le Canada a été réalisé par des navires partis de la cité rochelaise.
Mais la perte du Canada en 1763 occasionne une grave crise et les armateurs et marchands rochelais doivent réorienter leurs investissements. Ils vont donc à nouveau intensifier leurs échanges avec les Antilles dans le cadre du commerce triangulaire entre Europe, Afrique et Antilles. Ce commerce se substitue au commerce triangulaire mis en place par Jean Talon avec la Nouvelle-France.