Les chorales dans les collèges de l'académie de Poitiers. Etat analytique 30 juin 2012. publié le 31/08/2012  - mis à jour le 06/01/2015

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1. Les chiffres

100 collèges publics sur 160 ont répondu à l’enquête, ainsi que 19 collèges privés sur 45 ; parmi ces réponses, un collège public et trois privés ont répondu ne pas avoir de chorale. L’enquête indique donc que la chorale est développée dans environ les 2/3 des collèges publics, mais seulement 1/3 des établissements privés.

86 collèges n’ont pas répondu : cette absence de réponse provient majoritairement d’établissements de toute petite taille où aucun titulaire ne peut être affecté à temps plein, ni même à mi-temps. Il existe cependant des exceptions : avec moins de 160 élèves, Pamproux ou Charroux cultivent le chant choral d’une façon très appréciable.

4347 collégiens pratiquent le chant choral, sur un total de 44524 élèves d’établissements offrant cette possibilité : en moyenne, près de 10% des élèves des collèges de l’académie de Poitiers chantent à la chorale de leur établissement.

Cette moyenne doit être mise en perspective par rapport à des valeurs extrêmes : 50% au Château d’Oléron par exemple, alors que dans certains établissements de plus de 600 élèves, la proportion est parfois inférieure à 5 %. Mais il faut regarder cette disparité avec discernement, en prenant en compte notamment l’ambition artistique des projets réalisés.

NB : Intégration de participants relevant de structures particulières : dans 4 collèges, la chorale accueille des élèves d’instituts médico-éducatifs ; 4 autres proposent l’intégration d’élèves des Ulis. Ce sont bien entendu des exemples à suivre.

Les proportions selon les niveaux et les genres sont les suivantes :

Les collégiens participant au chant choral
6èmes5èmes4èmes3èmesgarçonsfilles
45 % 28 % 16 % 11 % 23 % 77 %

La physiologie est bien sûr l’une des explications de ce déséquilibre : la mue vocale est beaucoup plus marquée pour le garçon que pour la fille. Mais d’autres facteurs sont à prendre en considération : le temps disponible (en particulier l’occupation de plus en plus fréquente du midi-deux par des heures de cours pour les 4èmes-3èmes), les effets de mode, la découverte progressive d’autres activités, etc. Il faut noter que ces proportions sont semblables à celles relevées lors d’une précédente enquête, réalisée en 2007.