Les migrations entre la France et le Québec publié le 25/07/2007  - mis à jour le 27/04/2011

En 2006, le "Guardian" publie une estimation du nombre de Français vivant au Royaume-Uni : ils sont 15000 à s’exiler tous les ans vers ce pays et aujourd’hui leur nombre y serait de 300000 à 400000 personnes.
Ce chiffre peut paraître exceptionnel dans l’histoire de l’émigration française car la France a toujours eu la réputation d’être un pays frileux. Colbert, dès le XVIIe siècle, écrivait qu’il était hors de question pour lui de dépeupler la France pour envoyer des colons en Nouvelle-France.
_ Pourtant en 2006, le ministère des affaires étrangères écrit dans son rapport que le nombre de français émigrés avait augmenté fortement depuis les 11 dernières années d’environ 52%, et que le Canada occupe depuis quelques temps la 7e place après la Suisse, les États-Unis, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la Belgique et enfin l’Espagne.
Ce chiffre prête à discussion puisque ce recensement prend en compte uniquement les français qui se sont déclarés à leur ambassade. Beaucoup d’observateurs expliquent que ces démarches sont très lourdes et que les émigrés français déclarés ne représentent qu’une petite partie « de l’iceberg ». Avec les élections présidentielles de 2007, on a pu se faire une idée de leur nombre : un peu moins de 1 400 000 . La proximité des pays comme le Grande-Bretagne ou encore l’Allemagne pèse peu « dans la balance » lorsqu’il s’agit de trouver un pays vers lequel émigrer ; la langue mais aussi une culture qui présente des traits communs sont deux des atouts les plus importants.

L’ancienne Nouvelle-France tient ainsi une grande place dans les destinations de la migration française pour ces raisons et l’organe officiel québécois insiste sur ces attraits lorsqu’il s’adresse aux français.
Quels sont les autres motifs qui poussent les Français à émigrer ?
Quelle est la place de l’ancienne Nouvelle-France dans les chemins de la migration française ?
Quels sont les atouts de cette ancienne colonie française ?