Les ports de La Rochelle-Pallice et de Québec : étude comparative de plateforme multimodale publié le 16/07/2007  - mis à jour le 22/06/2012

L’étude comparative de deux ports atlantiques doit permettre aux élèves de déterminer les points communs et les divergences du trafic international sur les deux sites que sont le port de La Rochelle-Pallice et celui de Québec. Ainsi, notre étude peut débuter par un travail permettant de comprendre leur position particulière (de port en eau profonde et port de fond d’estuaire). Il faudra ensuite repérer avec eux les similitudes de ces deux quais de débarquement profondément liés à la mondialisation pour enfin déterminer leurs perspectives d’avenir.
En effet, La Rochelle-La Pallice est aujourd’hui le seul port en eau profonde de la côte atlantique : cela lui donne donc une place prépondérante dans l’accueil de gros paquebots ou de gros céréaliers. Le môle d’escale de 1890 est rapidement apparu exigu pour le développement commercial. Aussi, peu à peu, le port de commerce s’est étendu grâce au système de poldérisation et a pu ainsi recevoir de nouveaux types de cargaison comme les billes de bois exotiques dont il est aujourd’hui le premier pourvoyeur européen avec 123.290 tonnes en 2006.
De plus, s’il tient le rang de premier port français pour l’importation de produits forestiers et pour la pâte à papier (506.456 tonnes) pour 2006, il le doit à ses aménagements qui ont évolué au fil du temps permettant ainsi de lui donner une place au sein du commerce maritime international.
La chambre de commerce et d’industries de la ville qui vient de perdre la gestion du port, a réalisé ces investissements avec de nombreux partenaires. Ainsi, les élèves doivent prendre conscience que la politique du port fait partie de la politique commerciale du département, de la région et du pays. Ils doivent découvrir les différents financements et comprendre les imbrications et les retombées pour la région.

Côté Québécois, dans les années 30, on réfléchit à la gestion du port afin de permettre une meilleure rentabilité du trafic. On instaure ainsi de nouvelles méthodes de travail en uniformisant les infrastructures portuaires. C’est le début de la rentabilité à outrance qui permettra au port de Québec de se maintenir dans la mouvance du commerce international.
Au cours des années 60, un nouveau site de débarquement est créé : Beauport. Il deviendra le premier port de transbordement vers les grands lacs s’ouvrant ainsi sur les États-Unis et le reste du continent américain.
Depuis 1999, constitué en port autonome, la gestion est à nouveau en phase avec les progrès économiques et le port peut se prévaloir d’avoir misé sur un nouveau secteur qui semble porteur, les croisiéristes, avec aujourd’hui 91000 voyageurs et membres d’équipage. Le port de Québec est donc reconnu comme un grand port outre-atlantique gérant au mieux les flux.

Plan du port La Rochelle
Pallice : v isualisation de l’ensemble des infrastructures du port (Document 1)

Tirant d’eau d’un navire (Document 1 bis)

Questions :

1/ A l’aide des documents 1 et 1 bis, expliquez pourquoi l’on parle d’accès direct pour le port de La Pallice.

2/ Après avoir lu la définition de tirant d’eau, dites quel tirant d’eau maximum peu avoir un bateau accédant au quai de La Pallice.

3/ Pourquoi parle-t-on alors de port en eau profonde ?

Schéma de la ville de Québec (Document 2)

Questions :

1/ Quel fleuve borde la ville de Québec ?

2/ Pourquoi parle-t-on de port d’estuaire ?

3/ Citez deux types de travaux à réaliser pour permettre le développement d’un tel port.

4/ Quel nouveau moyen de transport est en concurrence direct avec le port à la fin du XIX ?

5/ Quelle solution a-t-on trouvé pour permettre à Québec de retrouver une place maritime intéressante.
 Carte interactive de Québec

Questions :

1/ A l’aide de la carte en lien profond, déterminez l’emplacement des infrastructures de transport par rapport à la localisation du port.

2/ Que conclure quant à la politique d’aménagement du territoire pour ce site ?