La reconnaissance des particularismes régionaux est-elle un problème pour la démocratie ? publié le 13/07/2007  - mis à jour le 14/06/2012

Lycée général et technologique - 1ère générale et technologique

Il est difficile d’aborder la reconnaissance des particularismes régionaux dans un pays comme la France. Il est vrai que depuis quelques années, les langues régionales, tout comme certaines traditions, sont reconnues et enseignées.
Elles font même l’objet d’une épreuve au baccalauréat. Mais on ne peut parler de particularismes régionaux en France comme nous pouvons en parler pour le Canada, surtout depuis la mise en place du territoire de Nunavut en 1999, le plus jeune et le plus grand territoire canadien.

2003
Kangiqsujuaq
(Nord-du-Québec)
Photo de Christian Brizard
Don de CHristian Brizard
Fourni par Christian Brizard
18 x 12 cm
Peter Arngak de Kangiqsujuaq
Christian Brisard, © Le Québec en images, CCDMD


Il serait intéressant de faire travailler les élèves sur le problème de la Catalogne pour l’Espagne et des Autochtones au Canada.

En prenant comme points de départ ces deux thèmes, il est intéressant de montrer aux élèves que la spécificité catalane n’a pas de comparaison en Espagne alors qu’au Canada, le pays s’est fondé (le compromis de 1867) sur l’association et la reconnaissance de deux territoires l’ancêtre du Québec et de l’Ontario. Les articles de presse fournissent une base de travail permettant de donner des points de vue différents et d’aiguiser l’esprit critique des élèves sur le respect des critères démocratiques.

Portfolio