Échange entre enseignants autour d'applications numériques publié le 04/09/2014  - mis à jour le 30/03/2021

Quand elle présente « Balado », Évelyne suggère que cette application pourrait aider les élèves à préparer l’épreuve d’histoire des arts, qui est orale. La professeure d’anglais est très intéressée, et évoque d’autres outils du web. Il est rappelé l’importance de ne pas inciter un élève à se créer un compte sur un site à vocation commerciale, qui déposera des cookies sur son appareil et utilisera ses données de navigation.

Les discussions s’élargissent : comment gérer le temps, l’usage de ce type d’outil n’est-il pas chronophage...Evelyne donne son avis : « Il faut faire des choix, en fonction d’une vision globale de ce qu’on souhaite faire avec les élèves. »

Dans le dernier quart d’heure chacun peut tester ce qu’il souhaite. Ils optent tous pour réaliser une petite vidéo. Elle montre Movie Maker. Ils réalisent en 10 mn un court enchaînement d’images commenté à partir d’images fixes, et découvrent en avançant quelques termes du vocabulaire de la vidéo : différence entre effet et transition, entre projet et film... Elle montre comment exporter le projet, et indique un logiciel pour convertir : Xmedias recode.

Deux heures instructives.

Opération « dédramatisation » :

Le groupe suivant est constitué de 3 personnes...devant lesquelles les ordinateurs se montrent régulièrement récalcitrants.

Anticiper les aléas et y faire face

Les sous-dossiers
du répertoire classe

Évelyne leur explique la notion de serveur, de profil, de droits d’écriture, de lecture. Elle montre sur le réseau local le contenu du répertoire personnel d’un élève en expliquant que le professeur ne peut pas lire le répertoire privé contenu dans ce dossier, et qu’inversement les élèves ne peuvent pas effacer ce qu’un professeur a placé dans le répertoire « données ». Elle leur fait créer un nouveau dossier. Une professeure découvre au passage que le menu qui apparaît en faisant un clic droit est différent selon l’endroit où on a placé le curseur.

Une participante ne parvient pas à se connecter à sa session, mais la situation est gérée sans impatience : d’abord tenter de changer de navigateur, puis changer de poste. Un échange a lieu à propos des câbles, et de ce qu’il faut vérifier quand un poste ne se connecte pas. En attendant que l’interface soit utilisable l’enseignante est invitée à regarder l’écran d’un collègue.

Apprivoiser le web

La formatrice souligne un enjeu, une bonne raison de se professionnaliser sur le sujet : tout enseignant doit apprendre à avoir un regard critique sur ce qui circule sur la toile, à discerner le bon du moins bon. Elle montre un poster placé sur le site de l’établissement sur la méthode 3QPOC (comment évaluer l’information sur internet).

Des témoignages sont échangés sur le comportement des élèves : un des professeurs a constaté que les jeunes commencent maintenant souvent leurs recherches par Google image. Les autres acquiescent : l’image est un langage familier pour les collégiens, une manière comme une autre d’entrer dans l’information. Évelyne profite de ce moment pour indiquer la fonctionnalité du moteur de recherche qui permet de limiter la liste des images à celles qu’on a le droit de réutiliser.
Sur le site de l’établissement elle montre et explique ce que sont les flux d’information.
Elle affiche quelques pages d’e-Sidoc, qui donne accès notamment à une sélection de sites. Elle montre comment mettre une ressource dans le panier, comment en éditer la description pour citer ses sources.
Elle affiche sa page personnelle dans i-Cart et y ajoute un flux rss dans un widget. Les autres enseignants font la manipulation après elle pour inclure un flux du site Eduscol. Elle évoque le lien avec le B2I.

Sélection de liens
pour l’orientation
(Pearltrees)

Puis vient la découverte de Pearltrees.
La séance s’achève, ce petit groupe lui aussi semble avoir passé un moment constructif.

L’expérience positive des outils numériques présentés était perceptible à travers les propos et l’attitude d’Évelyne, donnant un indice de confiance à ses collègues. Ses apports d’information, synthétiques, ont laissé du temps pour la manipulation et pour l’échange. Chacun prolongera la réflexion ou l’expérience comme bon lui semble...