Le texte épistolaire publié le 02/12/2008  - mis à jour le 07/10/2010

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Séance 6 : la vogue de l’épistolaire dans la peinture

Objectif : Etre capable d’analyser un tableau ( dénotation, connotation, cadrage lumière...)

Document1 : " L’attrait des choses qui se dissimulent "

Traces de présence au cœur même de l’absence, échos du dehors et objets intimes, les lettres abondent dans l’œuvre de Vermeer, peintre des intérieurs et de l’intériorité. Sur les 35 tableaux attribués à Jan Vermeer ( 1632-1675), six mettent en scène un personnage féminin lisant, écrivant, recevant ou envoyant une lettre. Faut-il y voir là le symptôme d’une obsession personnelle ? Ce qui est certain c’est que le motif épistolaire ne lui est nullement propre, qu’il traverse la peinture hollandaise du XVIIe siècle, au point de constituer une sorte de sous-genre. [...]

Extrait de : Stéphanie Gayon,, L’attrait des choses qui se dissimulent, TDC n° 859.

 Expliquez la phrase soulignée dans le texte en observant les oeuvres projetées au tableau.

Mise en relation des deux tableaux

  1. Selon-vous, à quelle époque ont été peints ses tableaux ?
  2. A quel style artistique appartiennent-ils ?
  3. Quels sont les objets récurrents ?
  4. Quels sont les autres éléments communs à ces deux scènes ?
  5. Quels sont les éléments de différence ?

Tableau n° 1 ( La liseuse à la fenêtre, 1657)

  1. Où la jeune fille se tient-elle ? Pourquoi ?
  2. Quel rôle jouent les rideaux et le tapis au premier plan ?
  3. Quel climat se dégage de cette scène ?
  4. Trouvez des marques de la précision "quasi photographique" du travail du peintre.

Tableau n° 2 ( La lettre ou Jeune fille assise écrivant une lettre tandis que derrrière elle la servante attend)

  1. Qui est la jeune fille au second plan ? Pourquoi se tient-elle là ?
  2. Quelle est la fonction du tableau à l’arrière plan ?
  3. Identifiez la source de lumière.
  4. Quelles sont les lignes de force dominantes ?