Publier du contenu pour le web publié le 07/05/2012  - mis à jour le 04/03/2022

"Repères incontournables"

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Publier du contenu pour le web

Publier sur le web est aujourd’hui aussi aisé « techniquement1 » qu’utiliser un logiciel de traitement de texte. Les outils d’édition proposent l’indispensable tout autant que l’accessoire ! Aussi, chacun, suivant sa sensibilité et indépendamment de ses compétences sur la question, proposera Sa version de la publication web, révélant d’ailleurs parfois -au détour d’un site, au détour d’une page- des talents de peintre ou de décorateur ! On donne ici « à voir » Sa composition... mais pas nécessairement « à lire » !
Pourtant, lorsqu’il est question de contenu, l’acte de publier ne peut être déconnecté de celui d’être lu. Le web possède ses règles, sa grammaire, et s’en affranchir nous condamne à perdre en route de nombreux lecteurs à qui notre travail est pourtant dédié.

Notre article s’adresse en priorité aux auteurs du web qui rédigent sur le SPIP2 académique. Il n’est donc pas fait mention des règles auxquelles l’auteur ou le webmestre doit être attentif lorsqu’il « construit » lui-même son site (la coquille unique du SPIP académique est déjà optimisée et préserve l’utilisateur de choix peu orthodoxes qui pourraient nuire à la bonne visibilité du contenu qu’il propose).
Si le lecteur souhaite un aperçu plus large et exhaustif, nous l’invitons à consulter l’ouvrage d’Isabelle Canivet : « Bien rédiger pour le web »3.

Évoquons à présent ces « repères incontournables » que les auteurs se doivent de garder à l’esprit lorsqu’ils rédigent pour le web :

  • adapter l’écriture à la lecture en ligne ;
  • privilégier le contenu ;
  • favoriser l’accès au contenu ;
  • produire du contenu pour le web ;
  • adapter ce contenu pour le web...

 

1. Adapter l’écriture à la lecture en ligne

Un constat2 :

  • la lecture en ligne est moins confortable que la lecture papier ;
  • les internautes dans leur grande majorité lisent toujours en diagonale.

Une conséquence :
Il faut rédiger des contenus web lisibles et efficaces. Ce qui implique :

  • d’adapter l’écriture à la lecture en ligne (pour limiter l’inconfort) ;
  • de prendre en compte les comportements de l’utilisateur (pour ne pas rater sa cible).

Un résultat :
Cet objectif ne sera atteint que si l’auteur oublie la mise en forme qu’il pratique habituellement sur "traitement de texte". En effet, les préoccupations d’ordre graphiques (taille et type de polices de caractères ; couleurs ; encadrements ; espacements ; retraits ; justification ; marges ; surbrillance ; styles ; bordures ; casse... ainsi que l’usage graphique4 du gras et de l’italique) qui sont au coeur des préoccupations de nombreux utilisateurs du traitement de texte (avec des productions très disparates d’un usager à l’autre) sont inutiles lors de l’édition d’un article sur le SPIP académique. Ce dernier propose un modèle préétabli (le squelette) qui dispense le rédacteur de s’interroger sur le possible agencement de ces différents éléments graphiques.

Repère n° 1 : j’oublie mon traitement de texte !

 
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(1) Éditer un article SPIP... de A à Z : les principales étapes de l’édition d’un article sous SPIP, de l’identification à la publication.

(2) SPIP : système de publication de contenu pour l’internet écrit en langage PHP et disponible sous licence GPL. Le site spip.net.

(3) CANIVET Isabelle. Bien rédiger pour le web. Stratégie de contenu pour améliorer son référencement naturel. Eyrolles, Août 2011 (2ème édition), 535pages.

(4) Usage graphique qui consiste à mettre en valeur visuellement des zones de texte plutôt qu’à leur donner du relief au plan sémantique.