Canaletto au Centre d’Art de l’Hôtel Caumont d'Aix-En-Provence du 6 mai au 13 septembre 2015 publié le 06/09/2015

Rome, Londres, Venise. Le triomphe de la lumière

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Bref, cet article n’a ni queue ni tête, ni même de bras, écrit avec deux mains gauches, je passe du coq à l’âne en faisant la bête, c’est incompréhensible.
TOUTEFOIS, ne flânez-pas l’exposition dure encore assez de temps pour aller y traîner ses guêtres. Je me suis lancé dans ce bafouillage un peu à l’arrache histoire de.

Car c’était trop chouette.

En plus le palais est épatant, il est climatisé, il y a un bar restaurant très chic, un jardin somptueux qui, à son extrémité axiale se trouve une fontaine Rococo avec Trois-tritons taillés à la Bernin, des bancs pour se vautrer et gribouiller lesdits Tritons en buvant du Coca-Cola 200%, en profitant de la douce fraîcheur de l’eau jaillissant des gueules des bestioles. Une petite pause sympathique et humide entre deux ou trois expositions, une corrida pour se la jouer à la Goya, à la Picasso ou dans le genre Hemingway au cœur de la fournaise torride de la Provence, pause dûment méritée dans un hôtel très chic du 18ème siècle conçu par Robert de Cotte (1656-1735), Intendant et premier Architecte des Bâtiments du Roi, dans un style Classique (quelque peu parisien) à la modénature des trois ordres superposés, façade révisée par la suite à la mode plus « méridionale », les chapiteaux corinthiens du dernier niveau ont été alors remplacés par des consoles dans le style Rocaille. Les ouvrages en fer forgé sont d’une qualité renversante, tout comme le couple imposant d’Atlantes arc-boutés donnant l’illusion de soutenir le palais entier dans le hall d’entrée, à vous mettre le postérieur au sol tellement y sont trop géants.

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