Nouveaux jeux dangereux en vogue dans les cours de récréation publié le 12/12/2024

L’expression "le premier qui bouge est gay" est un jeu dangereux et homophobe qui s’est répandu, notamment via les réseaux sociaux comme TikTok.

En quoi consiste ce jeu ?
Le principe est simple, mais les conséquences sont graves :
Lancement du défi : Une personne lance la phrase "le premier qui bouge est gay".
Immobilisation : Tous les participants doivent alors rester parfaitement immobiles.
Le gagnant perd : Le premier à bouger est alors la cible de moqueries et d’insultes homophobes.

Pourquoi ce jeu est-il dangereux ?
Propagation de l’homophobie : Ce jeu banalise et renforce les stéréotypes négatifs à l’encontre des personnes LGBTQIA+. Il crée un climat de peur et d’intimidation.
Harcèlement scolaire : Ce type de jeu peut être à l’origine de harcèlement scolaire et de violences verbales et psychologiques.
Atteinte à la dignité : En utilisant l’orientation sexuelle comme une insulte, ce jeu porte atteinte à la dignité des personnes concernées.

C’est la toute dernière tendance sur TikTok : la danse de Superman (Superman Dance en anglais). Et, comme souvent, elle provoque des débordements.

À la base, il s’agit d’une danse collaborative. Le but du jeu est de rassembler plusieurs personnes pour effectuer un enchaînement dansant ponctué d’une pose de super-héros. À la manière de Superman donc.

Pour cela, trois participants sont au moins nécessaires. Après plusieurs pas de danse synchronisés, deux des partenaires se prennent les bras pour réceptionner la troisième personne qui saute le poing tendu vers l’avant, à l’instar du natif de Krypton.

Pour corser l’affaire, les deux réceptionneurs peuvent également envoyer en l’air l’« acrobate » de la troupe et simuler ainsi un vol à la façon des super-héros.

Les vidéos pullulent sur TikTok et peuvent atteindre des millions de vues, influençant de nombreux suiveurs qui se lancent à leur tour dans cette expérience. Seulement, tout ne se passe pas toujours comme prévu. Les échecs se multiplient et les blessures s’enchaînent, entre chocs de têtes et chutes en hauteur.

Le phénomène s’amplifiant, il vient de débarquer dans les cours d’école, notamment dans les collèges et lycées.