Les escales documentaires au Lycée de l'Image et du Son d'Angoulême publié le 15/05/2013

Un programme de documentaires de création au lycée.

Affiche Escales Documentaires.

Mercredi 28 Novembre 2012, nous avons organisé au Lycée de l’Image et du Son d’Angoulême, un programme avec « Escales Documentaires » à destination des élèves de Première « cinéma-audiovisuel » option facultative en présence de la Présidente, d’une bénévole et du salarié permanent de l’association « Escales documentaires » qui ont tour à tour présenté les films et animé les débats.

Deux films l’après-midi, séances ouvertes aussi aux autres lycéens et étudiants du Pôle Image d’Angoulême (EMCA, EESI, CREADOC, IUT d’Angoulême, BTS audiovisuels) et un film, le soir à 20H30 ouvert à tous (une moyenne de 60 personnes par séance).

Le film qui a ouvert le programme n’était autre que le Grand Prix des Escales :

La vie n’est pas immobile
Alassane Diago
France/Belgique/Congo, 2012, 59’
C’est l’histoire de femmes qui, mobilisées pour la survie leur foyer, dénoncent l’injustice et la soumission que leur impose la minorité des hommes qui les dirigent.

Film lent, esthétique sans être esthétisant avec beaucoup de plans fixes. C’est un film féministe qui a permis un débat sur les droits des femmes en Afrique mais aussi un débat sur la place de la caméra, déclencheuse de situations ou se faisant oublier pour saisir toute la vie.

Le deuxième film était le Prix de la Jeunesse :
Les derniers jours de l’hiver
Mehrdad Oskouei
Iran, 2011, 52’
À Téhéran, tout le monde se prépare à célébrer le Nouvel an iranien. La caméra suit la vie de sept adolescents au sein d’une maison de correction pour mineurs.

Film très impressionnant notamment un passage du film où les enfants mettent en scène dans un jeu de rôle improvisé leur relation avec la justice, ce qui n’est sans rappeler « S21 » de Rithy Pan.

Enfin, en soirée, nous avons présenté le film qui a reçu le prix du public.
Le libraire de Belfast
Alessandra Celesia
France/Royaume-uni, 2011, 54’
Le libraire de Belfast a construit son arche sur les de échafaudages de sa petite maison en briques où des centaines de volumes invendus racontent le naufrage d’une ville.

Film très écrit et mis en scène, drôle montrant un aspect encore différent du monde du documentaire.

Cette journée, qui a été un beau moment pour le lycée et pour le documentaire, doit être pérennisée les prochaines années et pourquoi ne pas penser qu’elle trouve sa place dans les différents établissements de l’académie accueillant des options facultatives « cinéma-audiovisuel ».