Les options de spécialités "Cinéma-Audiovisuel" aux 35èmes Rencontres Internationales Henri Langlois (par des lycéens du Lycée Guy Chauvet - Loudun) publié le 30/12/2012

Au début de l’année scolaire 2012-2013, nos professeurs nous ont présenté le programme des sorties en festival de l’année, il y en a, pour tous les élèves de "Cinéma-Audiovisuel" et d’autres réservées à certains groupes et/ou niveau.
Nous savions que nous irions aux RIHL (Rencontres Internationales Henri Langlois) et le type de films que nous y verrions car nos professeurs nous en avaient fait étudier quelques-uns des années précédentes en cours. Nous attendions avec impatience ces trois jours de découverte de courts métrages de fin d’études, c’est l’occasion de voir des films d’école de cinéma de différents pays, des genres divers, …Une semaine avant le festival, du 30/11 au 9/11, mais pour nous (Lycée de l’Image et du Son d’Angoulême ou lycée Guy Chauvet de Loudun), du 4/12 au 6/12 (Lycée Merleau-Ponty de Rochefort, du 5/12 au 7/12), nos professeurs nous ont informés du programme organisé pour nous par Julien Proust (chargé des relations avec les scolaires).

Première journée

Le matin du départ, nous étions impatients, certains d’entre nous, n’étaient jamais allés à Poitiers, encore moins au TAP (théâtre-auditorium de Poitiers), …
Au TAP, Julien Proust nous a accueillis. Il a distribué les pass, tickets et catalogues du festival, il nous a indiqué la salle du théâtre pour la première séance spéciale lycées, 6 courts-métrages très différents, … il y en a pour tous les goûts …, suivis d’une rencontre avec la réalisatrice de l’un d’eux, c’est intéressant car cela permet de mieux comprendre ses intentions.
Après le repas, une sélection de docs d’Europe, nous attendait, occasion de nous familiariser davantage avec ce genre et ses facettes multiples.

Nous avons bénéficié ensuite d’une présentation du BTS Métiers de l’audiovisuel d’Angoulême, par deux étudiants très dynamiques et enthousiastes de leur choix de formation, ils nous ont dit que l’essentiel pour être pris, même avec un dossier moyen (autour de 11 de moy.), c’est la motivation, la capacité d’engagement dont on fait preuve dans la lettre de motivation qui accompagne la demande, l’envie de trouver des stages sur des tournages … pendant les vacances, que l’on peut mettre en avant dans cette lettre. Ils ont su donner envie à quelques-uns de penser à cette formation.

Nous avons ensuite pu donner notre avis (vote des spectateurs) sur les 4 courts-métrages de la compétition 11 (parmi laquelle, deux films ont été primés), avant d’assister aux congratulations (qui nous ont semblé interminables) précédant la séance Courts d’ici, séance consacrée à des courts-métrages tournés et soutenus par la région Poitou-Charentes.

La leçon de cinéma

Après le dîner, la leçon de cinéma consacrée aux effets spéciaux par Hugues Namur et Samuel Doux, elle a comporté 3 parties :

  • une qui nous a éclairé sur certains aspects de la réalisation : comment s’y prend-on pour … dans tel ou tel film ? demandait le public avec réponse du spécialiste.
  • Puis en avant-première, lever de rideau sur la future adaptation du Horla de Maupassant, quelques esquisses du Horla .
  • Enfin une troisième partie plus concrète sur une création en direct d’un effet spécial avec l’aide du public.

Les deux dernières journées

Il était bien temps d’aller se reposer après cela, pour entamer une seconde journée toute aussi riche, mais davantage consacrée aux compétitions, donc où l’on pouvait voter sur les films, ce qui déclenche de gros débats avec nos camarades et nos professeurs sur les raisons des choix de chacun.

Nous avons eu l’occasion de voir un plateau d’interviews, organisé par les étudiants de BTS du LISA, leurs professeurs et leur animateur culturel, cela « démystifie » un peu l’image abstraite de la télévision, on voit tout ce qu’il est nécessaire de faire pour en arriver là, même si on avait pas accès à la régie, on a pu se faire une idée de ce qu’il se passe en coulisse.

La troisième journée a commencé par une leçon de cinéma sur la musique de films et le ciné-concert, réalisée par Jérémy Baysse en trio : guitare, basse, batterie . Pendant 1h30, nous avons pu comprendre le rôle et l’importance de la musique ou de son absence, dans un film.Nous allons assister le 9 janvier au Moulin du Roc à Niort, au ciné-concert du Jérémy Baysse Quintet sur : The Thief, réalisé en 1952 par Russell Rouse.

Après le déjeuner, nous avons enchaîné sur les docs d’Europe, et sur ceux d’une école suisse, encore une fois la variété des sujets, des manières de procéder a pu nous permettre de voir à quel point le documentaire n’est pas un genre mineur. Le temps du retour a été l’occasion d’échanger encore sur ces trois jours de festival, intenses, profitables, qui nous ont enrichi du travail de jeunes réalisateurs, et qui sait, ont suscité des vocations parmi nous.
Merci à tous ceux qui nous permettent de participer à de tels évènements qui marquent nos années lycées et qui forgeront peut-être ce que nous serons plus tard.