
Mémo’Art, concevoir une exposition puis l'adapter sous forme de podcast. publié le 20/05/2025
Contexte pédagogique et lien avec les programmes en histoire des arts
Objectifs pédagogiques
Le projet est parti de la commémoration des 80 ans de la Libération, date importante de notre histoire, célébrée à Angoulême le 27 janvier, date symbolique de la libération du camps d’Auschwitz-Birkenau, prise comme date de référence pour marquer la célébration des camps en général.
La spécialité Histoire des arts en 1ère est assurée par deux professeurs de disciplines complémentaires, histoire et philosophie. L’idée a donc été de se rattacher à l’évènement célébré à Angoulême le 27 janvier 2025 avec une grande cérémonie commémorative pour construire un projet pédagogique mêlant art et histoire.
Les objectifs ont été multiples :
Commémorer l’anniversaire des 80 ans des camps de concentration avec un projet pédagogique
Faire vivre le devoir de mémoire dans notre établissement scolaire en le reliant à un ancrage local
Faire découvrir des œuvres d’art et des artistes importants de notre culture commune
offrir à tous les publics du lycée une ouverture culturelle sur le patrimoine historique et artistique.
Ce travail pédagogique et créatif a été mené avec des élèves de 1ère spécialité histoire des arts et des étudiants en BTS communication. Ce projet a permis d’accroître les connaissances sur l’histoire de la seconde guerre mondiale et de développer une culture en histoire des arts. Il a aussi permis d’aborder les questions de la violence dans l’histoire et de penser la notion d’humanité.
Le travail en Histoire des arts
Les élèves de 1ʳᵉ spécialité Histoire des arts ont exploré la thématique : “L’art au service de la déportation et de la libération”. Nous avons questionné en classe la mémoire et l’art mémoriel à partir des références des élèves. Ceux-là ont ensuite mené un travail approfondi de recherches et d’analyses plastiques sur les œuvres artistiques produites en lien avec la déportation et la libération, ainsi que l’histoire en elle-même. D’autres œuvres ont été proposées pour étendre la culture artistique des élèves.
Nous avons ensuite choisi ensemble comment répartir et organiser un parcours pour construire une exposition.
Six grands axes ont été pensés en lien avec le programme de 1ère et de terminale
le système concentrationnaire nazi (avec des œuvres de Grosz et Picasso)
dans les camps, résister par l’art (dessin, photographie, musique)
l’art comme mémoire de la déportation (en littérature, peinture et bande-dessinée)
l’art, affirmation de la liberté (un focus sur Marc Chagall)
l’art in situ (Jochen Gertz, Boltanski…)
la spoliation des œuvres et leur restitution (avec un focus sur Chana Orloff)
Le travail en BTS Communication
Une fois le travail effectué, nous avons passé le relai aux étudiants de BTS Communication afin qu’ils mettent en forme ce travail sous forme de panneaux d’exposition et réalisent les supports de communication (affiche, communiqué de presse, carton d’invitation…). Nous avons discuté tous ensemble (1ères et Bts) pour déterminer un format de panneaux et proposer un modèle formel identique pour tous les groupes. Nous avons aussi réfléchi à un titre pour l’exposition et à des sous-titres pour les différents axes retenus.
Les étudiants en BTS Communication se sont chargés du design graphique et de la mise en forme des affiches et des panneaux d’exposition. Les élèves de 1ère ont participé à la relecture et à la correction des panneaux.
Les élèves de 1ère Histoire des arts ont quant à eux décliné leur travail sous forme de Podcasts pour la webradio du lycée.