Ressource pour étudier: Paris, capitale des arts, première moitié du XXe siècle. publié le 20/01/2025 - mis à jour le 24/02/2025
Ressources pour Paris, capitale des arts, première moitié du XXe siècle
Nous vous proposons quatre diaporamas, au format pdf, support d’une partie du cours de Mme Amsallem, professeur d’histoire des arts au lycée Marguerite de Valois. Ces derniers s’organisent en différents temps dont :
Paris, ville cosmopolite au début du XXème siècle
1. L’exposition universelle de 1900, l’ouverture au monde
2. L’invention du japonisme
3. La fusion des arts : musique, peinture et mode dans les ballets russes

Source : Anne Amsallem de l’académie de Poitiers
Montmartre, foyer artistique de l’avant-garde
1. Les pionniers de la butte : Suzanne Valadon et Maurice Utrillo
2. Montmartre, terre d’accueil artistique pour les artistes étrangers
• Picasso
• Les amis de la butte : Max Jacob, Guillaume Apollinaire et André Salmon
• Marie Laurencin
• le douanier Rousseau
L’émergence de nouveaux mouvements artistiques
• le fauvisme (Matisse, Camoin, Derain, Vlaminck)
• l’invention du cubisme (Cézanne, Braque, Picasso)
• Focus sur Les demoiselles d’Avignon
3. Les lieux de rencontre et d’échanges artistiques
•Le bateau lavoir
•Le cabaret du lapin agile
•Les cabarets et les chansonniers
•Eric Satie
•Le groupe des 6 : Chanson d’Aznavour : la bohème

Source : Anne Amsallem de l’académie de Poitiers.
Montparnasse et l’école de Paris
1. Paris, Une terre d’accueil pour les artistes en exil propice au mélange des influences culturelles
2. Un foyer de la modernité artistique : l’effervescence de l’avant-garde
3. Les cafés, lieux d’échanges artistiques
Chana Orloff
Originaire du sud-est de l’Ukraine, huitième d‘une famille juive de neuf enfants, Chana Orloff arrive à Paris en 1910 pour apprendre la couture. Elle deviendra une sculptrice majeure du XXe siècle.
Son chemin croisera celui de Modigliani, Soutine et d’artistes de Montparnasse et de l’École de Paris. Ses ateliers, construits pour elle par Auguste Perret, villa Seurat à Paris, rassemblent près de 200 de ses sculptures.
Source : Les Ateliers-musée Chana Orloff
- La portraitiste d’une époque
- Un album du deuil et de l’amitié
- Maternité et figures féminines
- Figures animalières
- Guerre, sculpture et résilience
- La spoliation par les nazis
- Israël comme dernier atelier
Rappel de la question limitative
Dans le cadre de la thématique Arts, ville, politique et société , la question limitative est Paris, capitale des arts, première moitié du XXe siècle (question renouvelée pour l’année scolaire 2024-2025)
Berceau de multiples avant-gardes, de courants artistiques, Paris s’est affirmée, tout au long de la première moitié du XXe siècle, comme la capitale des arts. Avant que ne s’opère au milieu du siècle le basculement qui, comme l’écrit Harold Rosenberg dans son article sur la chute de Paris[1], « ferma le laboratoire du XXe siècle », la capitale française devient le point de convergence des artistes du monde entier, attirés par une nouvelle dynamique créative alliée à de nouvelles formes d’expression et d’existence « bohème ». Les rapprochements entre acteurs clés du mouvement moderne et les artistes venus d’autres pays contribuent, autant qu’ils en sont la conséquence, à la vitalité et à la fertilité de la création artistique. Reste à en analyser les raisons esthétiques, matérielles et politiques.
Cette position centrale de Paris s’observe tout autant dans les différents champs de la création (la peinture, la sculpture, la photographie, l’architecture ; la musique, la danse, les lettres, la mode, etc.), dans l’activité du marché de l’art (et des galeries), que dans l’inscription de la vie artistique dans la géographie de Paris. Les déplacements des foyers de création d’un quartier de la ville à l’autre laissent des traces dans la vie des cafés, cabarets, galeries, ateliers, académies que fréquentent les artistes. Cette question du programme limitatif appelle donc à envisager la vie artistique parisienne, entre création, histoire sociale et contingences politiques des arts.
S’il est vain de fixer arbitrairement les événements ou les dates qui ouvriraient et clôtureraient cette période, il peut en revanche s’avérer particulièrement stimulant d’interroger les éléments de contexte, d’identifier les dynamiques, y compris en termes de politiques culturelles, qui ont favorisé l’émergence de Paris comme capitale des arts, et ce qui a pu conduire à son déclin au milieu du XXe siècle au profit d’autres foyers, notamment américains.
[1] Harold Rosenberg, « The Fall of Paris », Partisan Review, décembre 1940.
Extrait de : Arrêté du 17-1-2019 ; JO du 20-1-2019 ; BO spécial n° 1 du 22-1-2019