Justice - Dilemme moral "Peut-on se faire justice soi-même ?" publié le 07/01/2017
Quatrième - Activité pédagogique
Présentation de l’activité
Cette activité s’inscrit dans le cadre d’un chapitre d’EMC sur la Justice en classe de 4ème (Cycle 4). Elle peut être une étude introductive à un travail sur les valeurs de la justice en France. Durée maximum : 1H.
Elle répond aux attendus de l’EMC : "la sensibilité" (exprimer des sentiments moraux à partir de questionnements), "le droit et la règle" (expliquer les grands principes de la Justice), "le jugement" (exercice du débat contradictoire)
Déroulement de l’activité
Étape 1
Le professeur soumet aux élèves le dilemme moral autour de la question "Peut-on se faire justice soi-même ?". Il l’explicite si besoin mais ne le commente pas pour ne pas déflorer la réflexion des élèves.
Justice - Dilemme moral "Peut-on se faire justice soi-même ?" - Niveau quatrième - Activité pédagogique.
Étape 2
Le professeur distribue la planche de documents qui relate les affaires du "bijoutier de Nice" et celle de Jacqueline Sauvage, deux cas récents de justice personnelle. Les élèves lisent ces documents et en tirent des arguments pour alimenter leur réflexion sur le dilemme moral.
Justice - Dilemme moral "Peut-on se faire justice soi-même ?" - Niveau quatrième - Activité pédagogique.
Étape 3
Le professeur organise un rapide débat avec les élèves sur la question "Peut-on se faire justice soi-même ?". Il en profite pour attirer l’attention des élèves sur la manière dont la presse a parlé de ces affaires (voir les articles de "Valeurs actuelles" et du "Monde" sur la planche de documents) : cela permet de montrer que la presse peut être orientée et qu’il est nécessaire de consulter plusieurs sources d’informations pour se forger sa propre opinion. On pourra aussi faire le même travail en diffusant quelques vidéos concernant ces deux affaires (voir sur Youtube et Dailymotion). Au terme du débat, le professeur veillera à ce que tous les élèves aient bien compris qu’il est interdit de se faire justice soi-même et qu’une justice professionnelle impartiale est une nécessité démocratique.
Note
On pourrait aussi rajouter la très intéressante "Affaire Bamberski - Krombach", cela d’autant plus qu’elle a été adaptée au cinéma sous le titre "Au nom de ma fille" (mars 2016)