La esclavitud (B1) publié le 01/07/2013  - mis à jour le 23/04/2019

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Heure -1 :

Nous demandons aux élèves de réaliser un travail préparatoire à la maison : des recherches internet à partir d’une fiche de consignes afin d’introduire du vocabulaire et des notions dont ils auront besoin tout au long de la séquence. Ce travail est donné à la classe entière.

Il est également possible, afin de provoquer des réactions de la part des élèves et d’introduire des notions lexicales et grammaticales, de projeter des documents déclencheurs de parole comme un tableau, par exemple "Plantación de azúcar en Morelos" de Diego Rivera, ou "Esclavos en la bodega del buque negrero español Albanoz" de Francis Meynell, ou encore "Mercado de esclavos en Haití" Freddy Cherasard.

Heure 1 et 2 :

Nous commençons le cours par la production orale de plusieurs élèves lors de la mise en commun des recherches internet et nous donnons une trace écrite pour mémorisation (les dates de début et de fin du commerce des esclaves, en quoi consistait le commerce triangulaire et les ports concernés, l’esclave marron el cimarrón et les dangers qu’il courait s’il s ’échappait, les conditions du voyage dans les cales des bateaux). En effet, plusieurs de ses aspects culturels et le lexique s’y rapportant aideront à la compréhension des documents écrits ou oraux proposés par la suite .

Le travail en groupes de compétences débute par un entraînement à la compréhension de l’écrit pour un groupe et de l’oral pour l’autre.

Pour les documents écrits, les axes de sens retenus sont l’opposition entre esclavagistes et antiesclavagistes ainsi que les conditions de vie de l’esclave tandis que pour les documents oraux, il s’agit des conditions d’arrivée des esclaves, les relations avec leur maître, l’injustice de leur situation, la rébellion de certains d’entre eux.

Pendant les heures 1 et 2, le groupe s’entraînant à la compréhension de l’écrit travaille avec le professeur (en même temps et dans la même salle que le groupe travaillant la compréhension de l’oral).

Pour le groupe de compétences orales, notre objectif est que les élèves accèdent au sens et rendent compte en langue étrangère des grandes lignes des documents. C’est pourquoi les activités de compréhension de l’écrit et de l’oral sont suivies d’un bilan commun aux deux groupes dans lequel chaque groupe rend compte en langue étrangère de ce qu’il a compris et mémorisé. Voici la façon dont nous avons procédé pour atteindre cet objectif : le travail sur la compréhension de l’oral se fait en autonomie à l’espace langues ou avec les MP3 (les élèves sont en autonomie dans la même salle que le professeur qui peut ainsi répondre aux questions et aux besoins des élèves). Dans le même temps, l’enseignant accompagne le groupe travaillant la compréhension de l’écrit.

La première heure est consacrée à une activité de compréhension de l’oral à partir de la chanson "A la mina no voy" du groupe chilien Quilapayún.

A la mina no voy (Word de 14.2 ko)

Les paroles de la chanson A la mina no voy

Plusieurs types de consignes sont données aux élèves s’entraînant à la compréhension de l’oral en autonomie et de façon individuelle : les « consignes de départ » sont des consignes destinées aux élèves les plus à l’aise dans la compréhension de l’oral. Il est ensuite donné une « aide » pour les élèves ressentant plus de difficultés face aux consignes plus larges. Ce sont les élèves qui décident s’ils utilisent ou non la feuille d’aide en fonction des difficultés qu’ils ressentent.
Enfin, nous donnons une « correction » à tous les élèves afin que chacun ait une trace écrite pour préparer le compte-rendu oral demandé pour l’heure suivante.

Consignes de travail Quilapayun (Word de 17.3 ko)

Consignes de travail sur la chanson de Quilapayun