El poder de la literatura (B1-B2) publié le 13/03/2011 - mis à jour le 23/04/2019
Secuencia elaborada con motivo de la entrega del Premio Nobel 2010 de Literatura al escritor Mario Vargas LLosa
Séquence élaborée par Mme Christine Saivres, professeur d’espagnol au Lycée Marguerite de Valois à Angoulême.
Présentation de la séquence
Cette séquence s’inscrit dans le cadre du programme de la classe de Terminale (« Le rapport au monde » / Notions d’identité et de conflits) ou de Première des séries générales et technologiques (« Les relations de pouvoir » / Notions de domination, d’influence, de révolte et d’opposition) dans la mesure où elle suggère une réflexion sur ce qu’est la littérature, en quoi elle peut influencer notre vie, ce que nous apporte la lecture et enfin sur ce qu’est l’engagement à travers l’écriture, qui peut se révéler une arme décisive contre les régimes totalitaires.
Le niveau visé, en référence au Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues, est le niveau B1/B2.
Différents supports d’étude
La séquence proposée se compose de quatre documents :
1) Un extrait du journal télévisé de la chaîne BBC Mundo du 7/10/2010
Cet extrait annonce l’attribution du Prix Nobel de Littérature 2010 à Mario Vargas Llosa et brosse à grands traits la biographie de l’auteur.
2) Un spot radiophonique qui est une campagne de promotion de la lecture, tiré du site Radioteca.net
3) Un texte tiré du roman « La fiesta del chivo », de Mario Vargas Llosa
Ce roman a été publié en 2000.
Extrait du roman qui servira de support d’entraînement pour une compréhension de l’écrit.
4) Des citations du discours prononcé par Mario Vargas Llosa lors de la remise du Prix Nobel, « Elogio de la lectura y de la ficción », Discurso Nobel, 7/12/2010.
Les extraits choisis mettent en lumière les apports et la richesse de la littérature selon l’auteur.
Citations qui serviront de base au travail en interaction.
Ainsi, Vargas Llosa affirme :
« Igual que escribir, leer es protestar contra las insuficiencias de la vida. »
« Aprendí a leer a los cinco años […] Es la cosa más importante que me ha pasado en la vida. Casi setenta años después recuerdo con nitidez cómo esa magia, traducir las palabras de los libros en imágenes, enriqueció mi vida, rompiendo las barreras del tiempo y del espacio y permitiéndome viajar… »
« Sin las ficciones seríamos menos conscientes de la importancia de la libertad para que la vida sea vivible y del infierno en que se convierte cuando es conculcada por un tirano, una ideología o una religión. […] La literatura, además de sumirnos en el sueño de la belleza y la felicidad, nos alerta contra toda forma de opresión… »