Projet CO2 « Cognition et Coopération » publié le 16/02/2020  - mis à jour le 19/02/2020

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Les différentes actions mises en oeuvre dans la classe

Dans le champ de la cognition

Les enseignantes ont choisi de se concentrer sur un axe et de travailler sur la mémorisation. Elles ont ainsi choisi d’expérimenter trois outils pendant l’année : le classeur de réactivation, la fiche de mémorisation active et les séances de mémorisation hebdomadaires.

  • Le classeur de réactivation.

Un classeur de réactivation suit la classe dans les trois matières. Chaque enseignant y note ses essentiels et planifie la réactivation de manière expansée. En début d’heure, les élèves sont interrogés sur les essentiels des trois matières.

Chaque semaine, deux élèves sont responsables du classeur qui est laissé à la Vie Scolaire.
En cours d’année, d’autres matières sont entrées dans le classeur : SVT, physique-chimie, mathématiques.

Ce qu’en pensent les élèves…

Le classeur est apprécié des élèves qui le présentent comme un outil efficient. Son utilisation est très aisée et ne prend que quelques minutes à remplir. Les élèves se sont emparés de ce système et estiment qu’ils mémorisent mieux.
A la demande des élèves, certaines matières ont été ajoutées, celles dans lesquelles les élèves se sentent le plus en difficultés. Cela peut donc attester qu’ils perçoivent cet outil comme une vraie aide à la mémorisation.

Et du côté des enseignants…

Le classeur de réactivation oblige l’enseignant à être clair sur ses essentiels, de les limiter et d’avoir un regard sur l’ensemble des essentiels de la classe. Cet outil permet de prendre la mesure de ce qui est demandé aux élèves en travail de mémorisation dans les différentes disciplines.

Perspectives

Des oublis ponctuels du classeur, des écarts de travail en classe effectif et l’inscription dans le classeur ont limité son efficacité sur certains essentiels. Cet outil a été délaissé par les enseignants à la période 5.

Quid des essentiels de fin d’année ? Il faudrait terminer de poser les essentiels en période 3 afin qu’ils puissent être réactivés avant la fin de l’année.

Quid des essentiels dont la mémorisation expansée est terminée et qui sont oubliés progressivement par les élèves ? La réactivation ne doit pas s’arrêter et doit continuer par un autre biais que celui du classeur de réactivation.

  • La fiche de mémorisation active

Cette fiche se divise en deux colonnes : à gauche les questions et à droite les réponses. Les essentiels y sont reportés au fur et à mesure. Le professeur peut la pré-construire ou y faire figurer quelques questions. Il peut également demander aux élèves de la réaliser.

Cette fiche permet aux élèves de cibler les essentiels et favorise la mémorisation. Elle constitue un bon levier pour les apprentissages et l’acquisition de l’autonomie. Certains élèves ont vite compris le principe et ont construit leur fiche dès la deuxième séquence de français.

Perspectives

Un des objectifs du projet est de rendre les élèves peu à peu autonomes dans la construction de ces fiches afin de se dégager du temps en classe, toutefois, il importe de vérifier la bonne tenue de ces fiches.
En histoire-géographie et en français, les enseignantes auraient souhaité davantage rendre systématique l’utilisation de la fiche de mémorisation car elles estiment qu’il n’y a pas eu suffisamment de réemploi de ces fiches d’une séquence à l’autre.

  • La séance de mémorisation en présentiel

L’idée est d’effectuer des temps de mémorisation en classe avec les élèves afin que cette tâche ne soit pas dévolue au travail personnel. Le temps de cours doit être un temps utilisé pour les apprentissages. La demi-heure du mercredi matin est consacrée à cette séance de mémorisation.

En histoire-géographie, l’utilisation de Plickers a rendu ces moments vivants. Les élèves s’y investissant avec une pointe de concurrence entre eux-mêmes si les résultats individuels ne sont pas communiqués.
Cela oblige également chaque élève à se positionner et à proposer une réponse.

Perspectives

Les enseignantes ont ou constater le besoin de prévoir un temps dans la semaine dédié à cette séance à condition de s’y tenir toute l’année et de l’effectuer chaque semaine. Il faut ainsi revoir à la baisse le nombre des essentiels et épurer encore le contenu des cours, « moins mais mieux ».