Évaluer sans dévaluer - CLG G. Philippe Niort publié le 14/03/2016

Utiliser l'évaluation pour favoriser la persévérance scolaire

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Bilan synthétique en termes d’apprentissages

Le bilan pour les élèves se mesure dans leur investissement non seulement dans les apprentissages des diverses disciplines et leur parcours de formation, mais aussi dans la vie de l’établissement qui gagne en apaisement. Le taux de validation du Socle croît, tout comme celle de la réussite au DNB, à l’inverse du nombre d’élèves en situation de démobilisation, d’absentéisme et de décrochage.

Un levier important

Le travail d’équipe, la collaboration, les échanges de pratiques, la mutualisation des documents sont été des leviers fondamentaux pour mettre en œuvre un projet à l’échelle de tout un établissement.

Paroles de l’équipe de direction

"Les élèves sont très nombreux à vouloir participer spontanément aux journées portes ouvertes parce qu’ils sont fiers de leur établissement et de ce qui s’y passe. Il y a un vrai sentiment d’appartenance qui soude toute la communauté scolaire : les élèves, les parents, les personnels."

"Les fédérations de parents sont fières d’avoir leurs enfants dans l’établissement et mettent le collège en avant lors des réunions départementales."

Paroles de professeurs

"Évaluer les compétences, c’est mettre les élèves en situation de réussite."

"A partir du moment où on change notre regard sur l’élève, on ouvre tout le champ des possibles."

"Ce changement de posture éducative a eu des effets surprenants et formidables sur notre travail au quotidien : on s’est mis à échanger sur nos pratiques de classe, on va se voir parfois lors des cours, on partage les documents de travail et les fiches pour les élèves, on demande l’avis des collègues des autres matières pour savoir comment ils s’y prennent. Un vrai travail d’équipe !"

Paroles d’élèves

"C’est pratique pour apprendre, parce que, déjà, on s’auto-évalue donc ça nous fait gagner en maturité parce qu’on est autonome."

"Ça nous pousse toujours à donner le meilleur de soi-même parce qu’on n’a pas peur. C’est pas comme les notes où on se dit : on pourra pas se rattraper. Là, si on a un point rouge, on dit : C’est pas grave, il n’y a aucun problème, je sais que c’est ici que j’ai pas compris donc je sais que c’est ici qu’il va falloir que je m’améliore la fois d’après."

Paroles de parents

"Avant, quand il y avait des notes, c’était comme des photographies du travail des enfants. Maintenant, avec les compétences, c’est tout un film qu’on peut suivre."

"Il n’y a plus cette espèce d’inquiétude le soir en se disant : « Demain j’ai un contrôle. Demain, j’ai un devoir. Demain, j’ai des notes. » Mon enfant vient de façon beaucoup plus sereine, ça fait partie de son quotidien ; il sait qu’au quotidien, on va regarder ses compétences, on va regarder ce qu’il sait faire."

Ressources utilisées et/ou produites

 L’influence du contexte sur les apprentissages (site du CARDIE avril 2015)

 Évaluer pour (mieux) faire apprendre, Olivier Rey et Annie Feyfant, Dossier de veille de l’IFE

 Les Îlots bonifiés, Marie Rivoire.