Cycle 4. Les villes suspendues publié le 10/06/2016  - mis à jour le 22/02/2020

A partir d'un extrait du texte "des villes invisibles" d’Italo Calvino

Pages : 123

Bilan de cette séquence

Le projet proposé à 4 classes de 3ème devait mettre en place un dispositif qui permettait à l’élève (à partir d’une question commune) de choisir le moyen d’expression qui correspondait le mieux a ses intentions.

Les productions et les réflexions des élèves ont permis de constater que le choix du médium correspond le plus souvent à celui qu’il pense le mieux maitriser, ils choisissent le média avec lequel ils sont le plus à l’aise. Ils ne pensent pas le média en fonction de ses qualités, en fonction du sens qu’il peut induire.

De manière générale les élèves ont choisi de fabriquer des volumes, un certain nombre ont dessiné et finalisé leur réalisation au pastel, à l’aquarelle. Finalement peu de groupes ont choisi de travailler en numérique.

 

 

 

 

Ce qui m’a semblé le plus intéressant dans ce projet, c’est la confrontation entre les différents moyens d’expressions lors de la verbalisation en fin de séquence.

Chacun pensait avoir trouvé le moyen d’expression le plus approprié et de fait, (cette vérité n’étant pas la même pour tous), il fallait chercher des arguments et définir les qualités du média.

Des remarques autour des contraintes liées à l’espace réel font émerger les problèmes de la pesanteur et associé à celui-ci le choix des matériaux, (choix de matériaux légers pour pouvoir suspendre).

Par contre le choix du dessin ou de l’utilisation du numérique pour les élèves semblait évincer le problème de la pesanteur.

Solution de facilité pour certains, un moyen d’expression qui permettait plus d’imagination, plus de liberté pour d’autres.

Je pensais au départ que le nombre d’élève qui travaillerait en numérique serait plus important.

Les élèves qui utilisent et maitrisent l’outil informatique ont choisi de traiter la question avec le logiciel photofiltre à l‘aide d’images crées ou trouvées sur le net ou dans Google sketchup.

De manière générale les élèves ont réalisé des montages, des associations d’images.

Les travaux étaient pour la plupart des groupes présentés sur l’écran mais ce groupe d’élève a décidé d’imprimer et de suspendre la réalisation.

Quelques exemples de réalisations numériques

 

 

 

- Un seul groupe a travaillé différemment : Les élèves ont commencé par traiter le projet en 3 dimensions à l’aide de légo

puis ont décidé de photographier les volumes selon multiple point de vue.

Ils ont réalisé des montages afin d’ intégrer les volumes dans le ciel traitant ainsi la question de la suspension au dessus du vide et pour finir ils ont décidé d’animer les images produites.