Aysha E Arar. La princesse du pays des oliviers – Jenna Kaës. Fadets – Mutations – Christian Boltanski, Annette Messager. Le grenier du château publié le 25/02/2025

De quoi s’agit-il ?

Pour l’ouverture de sa nouvelle saison d’expositions, le Musée d’art contemporain de la Haute-Vienne – Château de Rochechouart présente des œuvres emblématiques de sa collection ainsi que des productions inédites d’artistes invitées.

Les expositions proposées

Aysha E Arar. La princesse du pays des oliviers

Aysha E Arar - Aquarelle sur papier - 2024

• 1er mars – 8 juin 2025
  Extrait du dossier de presse
  Pour sa première exposition muséale en France, Aysha E Arar présente un ensemble d’œuvres récentes et de nouvelles productions pensées pour le premier étage du musée. Née en 1993 à Jalijulia, Aysha E Arar est une artiste palestinienne pluridisciplinaire. Peintre, dessinatrice, poétesse, vidéaste et performeuse, elle s’empare des contes et légendes du monde palestinien pour les relire à l’aune du temps présent. Face à l’impossibilité de représenter la tragédie actuelle, l’artiste développe un langage métaphorique et onirique. Elle adopte un trait de dessin vif et spontané qui se déploie sur tout type de support, imaginant un univers où les corps réels et rêvés s’entremêlent, où les différentes espèces cohabitent en harmonie.

Jenna Kaës. Fadets

Jenna_Kaës, Fadets, 2024 – Photo : Tadzio

• 1er mars – 8 juin 2025
  La designeuse Jenna Kaës a bénéficié d’une résidence d’artiste de la Fondation d’entreprise Hermès dont cette exposition constitue une restitution. Elle a été accompagnée dans cette résidence par Emmanuelle Luciani, commissaire d’expositions indépendante.
  Extrait de la présentation de l’exposition
  Née en 1987 à Saverne (Bas-Rhin), la designeuse Jenna Kaës vit et travaille à Paris. Elle conduit une recherche et une production autour du sentiment mystique et de la possibilité de donner forme au spirituel aujourd’hui. Ses objets s’inspirent de notre inconscient, de nos amours, de nos peurs et de la manière d’envisager la mort de nos jours. Son travail inclut des collaborations avec des maisons perpétuant d’anciennes et précieuses techniques artisanales, avec toujours la volonté de mettre en lumière l’héritage et les valeurs qui les fondent. Ses projets l’ont ainsi menée à travailler aussi bien le bronze, le verre et le bois que les pierres précieuses ou le textile.

Mutations

Mathieu Kleyebe Abonnenc, Études pour la chambre de la rançon (Atahualpa), 2018

• 1er mars – 8 juin 2025
  À l’occasion des 40 ans de sa création, le musée célèbre tout au long de l’année cet anniversaire par la présentation d’œuvres emblématiques de sa collection et des acquisitions récentes. Ce premier accrochage fait la part belle aux œuvres qui mettent la matière au premier plan. Au fil du parcours, se développent des œuvres mouvantes, organiques, tantôt sublimes ou toxiques. Elles jouent avec le vivant et ses métamorphoses. L’artiste se fait ici alchimiste, au service de l’expérimentation, produisant un paysage en mutation constante.

Christian Boltanski, Annette Messager. Le grenier du château

Le grenier du château, Christian Boltanski, Annette Messager, 1990 – Photo : Aurélien Mole

• 1er mars – 31 août 2025
  Le grenier du château
  Commandée à Christian Boltanski et Annette Messager pour le dernier étage du musée en 1990, cette pièce iconique de la collection est composée d’un labyrinthe de douze rangées de draps brodés d’inscriptions et sur lesquels sont insérés une trentaine de photographies noir et blanc de fragments de corps ainsi que des dessins naïfs ou fantomatiques. L’installation est complétée par plusieurs vitrines réemployées de l’ancien musée du château. Selon les propos mêmes des artistes, cette installation monumentale se veut avant tout une évocation des greniers d’antan où l’on suspendait le linge à sécher et qui, par ailleurs, constituait le terrain de jeu privilégié des enfants.