Randonnée « Biodiversité » 2009-2010 publié le 08/05/2016

Randonnée biodiversité

La biodiversité diminue en France et dans le monde en général. La biodiversité est une richesse éthique, scientifique, économique et esthétique qu’il faut absolument conserver pour le bien-être de l’humanité. L’Homme et ses activités sont les seuls responsables de cette érosion fulgurante de la biodiversité.

Plusieurs facteurs sont responsables de la disparition de la biodiversité :

1. la destruction des habitats suite aux prélèvements d’eau et sa pollution, à la production d’aliments pour les industries agroalimentaires via l’agriculture conventionnelle, la production d’énergie au sens large et son gaspillage (dans les maisons et lors des déplacements) et enfin la production de déchets. En première approximation, toutes les actions et comportements qui limiteront les émissions de gaz à effet de serre freineront ipso facto la dégradation de l’environnement et contribueront à la préservation des espèces ;
2. le développement d’espèces invasives ;
3. la surexploitation des ressources (forestière, halieutique).

La première voie pour conserver la biodiversité consiste à la préserver en luttant contre ces 3 facteurs d’érosion : destruction des habitats, développement d’espèces invasives et surexploitation des ressources.

La seconde voie pour conserver la biodiversité consiste à la protéger en créant des zones sanctuaires : Réserves Naturelles, Espace Naturel Sensible, zone Natura 2000, élevages d’espèces rustiques… voire des actions ponctuelles de réintroductions d’espèces, renforcements de populations… et enfin la création de zoos.

Projet

Décidé par l’ONU, 2010 est l’année de la biodiversité. Il nous a semblé pertinent de lier l’enseignement des Sciences de la Vie et de la Terre et le Développement Durable à une démarche de terrain  : les situations concrètes restent le vecteur le plus efficace pour ancrer des savoirs et comportements. Dans un climat où le pessimisme prédomine, il est également important de montrer objectivement les dérives des activités humaines et leurs conséquence sur la biodiversité mais également de montrer les actions menées localement et à notre portée pour inverser la tendance. Cette sortie se voulait résolument objective, constructive et optimiste.

Le projet consistait à emmener sur le terrain pendant 5 jours, entre Thouars (79), Massais, Argenton les Vallées, Argenton l’Église et Doué La Fontaine (49), 14 élèves de 1ère S du lycée Marcelin Berthelot de Châtellerault afin de comprendre l’intérêt de conserver la biodiversité (via les biens et services rendus à l’humanité) et de les sensibiliser aux actions menées localement et à mener pour préserver (en amont) et protéger (en aval) la biodiversité.

Les élèves ont ainsi cherché à minimiser leurs émissions de CO2 pour tendre vers une empreinte carbone neutre au bout du séjour (5 kg de CO2/personne/jour pour espérer stabiliser les émissions de gaz à effet de serre dans le monde) afin de freiner la dégradation des habitats tout en visitant différents sites qui illustraient l’origine de l’érosion de la biodiversité et proposaient des solutions pour limiter notre impact environnemental et conserver la biodiversité.

Cette randonnée fut également l’occasion de développer une entraide entre les élèves et une solidarité au sein d’un groupe dans la vie des camps, un état d’esprit également inscrit dans le développement durable.

Ainsi, le séjour devait permettre de comprendre concrètement :

Objectifs

L’esprit Développement Durable doit être enseigné à tous les niveaux, dans toutes les disciplines. Les objectifs multiples de ce projet recouvrent à ce titre plusieurs champs disciplinaires et plusieurs programmes : SVT, EPS, Histoire-Géographie et découverte professionnelle notamment.

Les objectifs étaient multiples :

• mettre en pratique des résultats de TPE, notamment ceux dont la problématique consistera à concevoir des rations alimentaires équilibrées au plus faible émissions de CO2 ;
• sur le terrain sensibiliser aux actions menées localement et à mener pour conserver la biodiversité (préservation, en amont, et protection, en dernier recours) ;
• découvrir la biodiversité locale très riche et variée ;
• développer la solidarité, la cohésion entre élèves (la "cuisine" est collective, les tentes montées ensemble, la marche tous en groupe), l’autonomie, la bienveillance ;
• retrouver la proximité avec la nature (couchage sous tente, interdiction d’amener son portable, son MP3) et le contact avec les agriculteurs, artisans et entrepreneurs locaux ;
• échanger entre collégiens et lycéens, chacun ayant préparé des travaux pour les autres ;
• se renseigner sur les différents métiers liés à l’environnement et les cursus à suivre ;
• enfin, cette randonnée en autonomie complète (portage du couchage et de la nourriture) est un effort physique non négligeable, qui représente une manière d’entraîner ces élèves, option EPS, à ce type d’effort.

Objectifs de savoir

Savoir définir biodiversité, bilan carbone, énergie renouvelable, gaz à effets de serre (GES), espèces invasives ; connaître les facteurs responsables de la disparition de la biodiversité ; citer des biens et services rendus par la biodiversité, des actions de préservation de la biodiversité ; nommer des dispositifs de protection de la biodiversité (in-situ et ex-situ) ; connaître des métiers liés à l’environnement.

Objectifs de savoir-faire

Réaliser des observations, des entretiens, une synthèse, une exposition, prendre la parole, exposer ses savoirs et faire part de ses impressions devant un journaliste ; calculer son empreinte carbone ; se déplacer en randonnée, en kayak et en VTT ; faire et défaire un paquetage, monter et démonter un bivouac ; se préparer à manger ; ramasser et trier ses déchets ; s’orienter avec une boussole, lire une carte IGN ; gérer ses efforts physiques en fonction des intempéries.

Objectifs de savoir-être

Apprendre à vivre en groupe : mieux se connaître, accepter et respecter autrui avec ses différences, développer l’entraide et la solidarité ; prendre en compte et respecter les consignes, adopter une attitude éco-citoyenne (préserver la biodiversité en triant ses déchets, consommant le moins d’énergie et d’eau possible…) et de consommation régulée (se rationner, partager) ; développer le sens critique.

Productions réalisées et mode de valorisation

Le but ultime de cette sortie fut de proposer une exposition en libre accès au CDI, en fin d’année scolaire puis au CRDP et dans des établissements scolaires. Les posters sont construits à partir des photographies prises tout au long du parcours associées à tes textes pour expliquer la démarche, sur le même principe que l’édition précédente : Rando-Biodiversité 2008.

Cette exposition, comporte :

• un panneau d’introduction qui reprend la démarche et les objectifs de cette expérience ;
• un panneau développant l’intérêt de la biodiversité à travers les biens et services rendus par les écosystèmes et les espèces du thouarsais et de l’argentonnais ;
  

• un panneau par jour pour montrer la biodiversité rencontrée, expliquer les différents agents responsables de l’érosion de la biodiversité et les actions concrètement menées dans la Région pour conserver la biodiversité,
  

     

• un panneau « bilan carbone  » qui relate les émissions de CO2 relevées au cours du séjour ;
  

• un panneau conclusion qui résume les actions localement menées pour préserver et protéger la biodiversité ;
  

• un panneau pêle-mêle des plus belles photos réalisées au cours du parcours.
  

Un dernier poster devait être consacré aux différents métiers liés à l’environnement et les filières à suivre, mais pour des raisons budgétaires ce dernier panneau n’a pas été publié mais apparait dans un deuxième travail d’élèves : un carnet de route.

Un carnet de route reprend donc l’ensemble des posters et des écrits des élèves ainsi qu’un recueil de leurs réactions suite à cette expérience.

       

La totalité de ces travaux est disponible sur simple demande auprès du chef d’établissement du lycée Marcelin Berthelot, 1 avenue du Président Wilson, 86100 Châtellerault. Les 10 posters de l’exposition font 1.20 m sur 0.80 m. Le carnet de route est un recueil de 40 feuilles A4.

Au cours de cette randonnée, Perrine Ruffin, vidéaste professionnelle, nous accompagna et réalisa, sous la direction de Carole Fay-Keller et pour le compte du site internet « Curiosphère », trois courts métrages en ligne :

 Les biens et services rendus par la biodiversité

 L’enseignement de la biodiversité in situ

 Sensibilisation sur le terrain au bilan carbone

Planning des journées et activités

Journée 1 : Lundi 10 mai 2010

Covoiturage puis Randonnée (85 km + 13 km)
  Visite d’un Espace Naturel Sensible, la Vallée du Pressoir, avec Solange FRADET du Centre Géologique du Thouarsais et des Mares de la Gouraudière avec Anthony RARD du CIGT (visites des mares de la Gouraudière, un site réhabilité qui héberge 7 amphibiens protégés, de l’Espace Naturel Sensible de la vallée du pressoir qui conserve in situ, la biodiversité écosystémique, spécifique et/ou génétique avec des espèces protégées (Gagée de Bohême, Orchidées...) et des espèces rustiques (chèvres poitevines).
  Visite de la Chèvrerie de Mme et M. DANEL, en agriculture raisonnée, à Villiers.
  Visite de la fromagerie jouxtant la chèvrerie de Mme et M. DANEL.
  Visite de la maison bioclimatique de Mme et M. DANEL.
  Vuit au Camping de Massais.

Journée 2 : Mardi 11 mai 2010

Randonnée (14 km)
  Étude des bienfaits de la haie et de sa valorisation avec Etienne BERGER du BOCAGE PAYS BRANCHE (Plantation et entretien des haies, pour maintenir leurs fonctions écologique de refuge (notion de couloir biologique, de refuge pour les passereaux, serpents avec le suivi de couleuvres, batraciens, rapaces) et économique avec la production de bois déchiqueté… Notion de patrimoine génétique avec le retour sur l’orme et ses plantations.
  Étude de la valorisation des étangs, pêche et aquaculture, étude de la gestion des ressources halieutiques à travers l’observation de passes à poissons (Chaussée de Pommier), d’étangs (La Pardonière) avec Pierre DAVID, Guillaume KOCH et Guillaume BITTON.
 Traversée d’une Zone Natura 2000 sur les bords de l’Argenton (Clos de l’Oncle Georges sur les berges de l’Argenton) qui conservent in situ, la biodiversité écosystémique, spécifique et/ou génétique, avec les élèves de 5ème du collège B. Pascal d’Argenton les vallées qui ont servi de guide aux élèves de première pour présenter à travers leurs travaux des espèces protégées (Orchidées, Couleuvres, Pics noir, Loutres, Castors, Chauve-souris ...). Cette sortie fut encadrée par leur professeur de SvT Sébastien CAILLAUD et suivie par Guillaume KOCH et Guillaume BITTON.
  Sortie en soirée, sensibilisation aux rôles des chauves-souris avec Sandrine BRACCO de l’association Deux-Sèvres Nature et Environnement.
  Regard d’une toiture végétalisée lors d’une balade dans Argenton les vallées.
  Nuit à la base de kayak d’Argenton-les-vallées.

Journée 3 : Mercredi 12 mai 2010

Randonnée (4 km)
  Travaux avec les élèves de 5ème de Sébastien CAILLAUD du collège Blaise Pascal d’Argenton-les-vallées. Les lycéens montrent à partir d’une maquette de zone humide réalisée en cours d’année par le club Développement Durable du lycée, les biens et services rendus par la biodiversité. A travers des activités autour de la maquette (pesées d’eau et de sable sur des surfaces « naturelles » ou artificialisées), les lycéens font découvrir aux collégiens les rôles joués par les zones humides en l’occurrence limiter l’érosion des berges, minimiser les inondations et épurer l’eau. Chaque élève du collège est tutoré par un lycéen.
  Sensibilisation aux espèces invasives avec un nouveau travail des élèves de 5ème du collège B. Pascal d’Argenton les vallées encadrés par leur professeur de SvT Sébastien CAILLAUD qui présentent quelques-unes des espèces envahissantes rencontrées dans l’argentonnais. Ces exposés, sont complétés le matin par l’observation de Xénopes du Cap avec Guillaume KOCH et Guillaume BITTON. La pêche de perche soleil et d’écrevisses américaines pouvait également alimenter cette partie. L’après-midi, avec les lycéens, une campagne d’arrachage de la Renouée du Japon poursuit l’enseignement sur les espèces invasives.
  Nuit à la base de kayak d’Argenton-les-vallées.

Journée 4 : Jeudi 13 mai 2010

Canoë (18 km)
  Étude de la ripisylve et des traces de Castor d’Europe (bois coupé) et de Loutre d’Europe (empreintes et épreintes) sur une Zone Natura 2000 avec Guillaume KOCH et Guillaume BITTON (l’entretien de la ripisylve permet de maintenir leurs fonctions de préservation des berges contre l’érosion et de couloirs biologiques).
  Étude bienfaits et inconvénients des barrages lors du passage à proximité d’un moulin avec Guillaume KOCH et Guillaume BITTON.
  Gestion de la ressource piscicole avec les franchissements piscicoles, les permis de pêche et les durées de pêche, les mailles et l’observation d’une espèce protégée, le Chabot commun, avec Guillaume KOCH et Guillaume BITTON.
  Gestion de la ressource en eau, pompages et rejets, étude des pompes abreuvoir pour limiter le piétinement, l’érosion des berges et l’infection microbienne avec Guillaume KOCH et Guillaume BITTON.
  Évocation des campagnes de piégeage du Ragondin d’Amérique du Sud lors de la rencontre des berges érodées par ces animaux et des pièges mis en place le long de la rivière avec Guillaume KOCH et Guillaume BITTON.
  Nuit au camping d’Argenton-l’Eglise.

Journée 5 : Vendredi 14 mai 2010

VTT puis covoiturage (25 km + 85 km)
  Gestion de la ressource en bois (traversée d’une forêt gérée).
  Visite du Zoo de Doué la Fontaine, protection de la biodiversité et implication du zoo dans le DD (visite du Zoo de Doué-La-Fontaine qui conserve ex-situ la biodiversité spécifique et génétique et qui est impliqué dans plusieurs projets DD à travers le monde).

Conclusion

Finalement, pour conserver la biodiversité, cette expérience pédagogique nous a appris d’une part que des actions concrètes à notre niveau sont réalisables tant dans la préservation que sur la protection. Ainsi, il est possible de préserver la biodiversité, en amont, en gérant les ressources forestières et halieutiques, combattant les espèces invasives et limitant nos émissions de CO2 par le co-voiturage, des déplacements à pieds, une alimentation locale et si possible issue d’une agriculture biologique, le tri et le recyclage des déchets.
Concernant plus particulièrement le bilan carbone final il montre que nous avons dépassé le seuil des 5 kg de CO2/personne/jour avec un total d’émission de 5.47 kg de CO2/personne/jour si l’on prend en compte les voyages aller-retour et le camion qui achemina les VTT. Par contre, le bilan est nettement plus favorable si l’on ne prend en compte que nos émissions lors du séjour avec 2.15 kg de CO2/personne/jour voire 1.97 kg de CO2/personne/jour seulement si on enlève le transport des VTT. Ces calculs montrent très clairement que le poste le plus émissif reste le transport (auquel il faudrait ajouter le chauffage si nous avions fait cette sortie en hiver !).

Quant à la protection, en aval, qu’elle soit in-situ avec des zones sanctuaires comme une Réserve Naturelle, un Espace Naturel Sensible, une zone Natura 2000, ou bien qu’elle soit ex-situ comme dans un zoo, elle constitue le dernier rempart avant la disparition définitive d’une biodiversité qui nous rend pourtant de nombreux biens et services.

Pour terminer sur une note optimiste, rappelons que l’homme ne fait pas que détruire la biodiversité, il est capable de créer de la diversité génétique, spécifique et écosystémique.L’Homme a crée de la biodiversité génétique à travers des races comme les chèvres poitevines ou encore les baudets.
La réhabilitation de sites industriels comme le terril du Parut dans l’ENS de la vallée du Pressoir ou les mares de la Gouraudière permettent également le retour d’une biodiversité spécifique. Enfin, l’homme a construit de la biodiversité écosystémique à travers des paysages et des écosystèmes, véritables systèmes hydrides composés de vestiges d’espaces naturels et de zones artificielles ou modifiés par sa main. Certains de ces paysages sont même considérés maintenant comme un patrimoine : les prairies sèches de la Vallée du Pressoir de Thouars, le bocage argentonnais, les landes sèches et forêts alluviales résiduelles de la zone Natura 2000 d’Argenton-les-Vallées font partie de ces patrimoines écosystémiques artificialisés.

Une dernière remarque concernant la randonnée et plus particulièrement l’empreinte carbone : l’essentiel dans la démarche n’était pas la mise en place d’un calcul rigoureux, impossible à notre niveau et surtout irréalisable tant le nombre de facteurs à prendre en compte est important. En effet, d’une part les coefficients d’émission extrait d’un travail de David Jadaud, enseignant en Science de l’Ingénieur du lycée E. Pérochon et expert de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie sont justes à plus ou moins 30% voire 50% près mais surtout l’ensemble des activités émettrices de CO2 n’ont pas été relevées comme le gaz utilisé pour faire cuire les aliments ou chauffer l’eau des douches, l’énergie nécessaire à l’éclairage des lampes frontales, la fabrication des différents produits utilisés lors du séjour : vêtements, matériel de randonnée… routes, bâtiments… Le but de ce calcul était donc ailleurs, dans l’éducation à la complexité, la sensibilisation aux postes les plus émissifs et ainsi flécher les comportements les plus adéquats si l’on veut freiner la dégradation des milieux. Car, plutôt que de se focaliser une nouvelle fois, uniquement sur les raisons de l’érosion de la biodiversité qui restent évidemment clairement à identifier pour mieux les combattre, j’ai résolument voulu montrer les actions menées, localement, en faveur de la conservation de la biodiversité afin de permettre à nos enfants de comprendre que des actions concrètes et à notre portée sont réalisables dès aujourd’hui pour sauvegarder cette biodiversité qui nous rend tant de biens et de services.

Ainsi, loin de tout catastrophisme, toute morale, sensiblerie et autre culpabilisation, cette modeste expérience pédagogique devait montrer que des solutions existent et sont viables comme l’on démontrer les intervenants passionnés que nous avons pu rencontrer.
Aussi, l’homme sait conserver la biodiversité et même créer de la biodiversité parfois, j’espère que nos élèves s’imprégneront de ces exemples. Sans être naïf, je pense que c’est à nous, enseignants, d’éduquer nos élèves en ce sens et de leur permettre de faire des choix raisonnés à défaut d’être, comme tout à chacun, parfois, raisonnable.

Liste des partenaires

 BASTIEN Karen, rédactrice en chef du magazine Terra Eco
 BERGER Etienne, du Bocage Pays Branché, association pour la sauvegarde des haies, e.renoux@paysbocagebressuirais.com, 05 49 81 19 04
 BITTON Guillaume, animateur nature et kayak, Argenton les Vallées, 06 81 09 36 19
 BRACCO Sandrine, animatrice Deux-Sèvres Nature Environnement
 BOSSANT Thierry, responsable de AMAP de Thouars, Louzy 05 49 66 04 79
 CAILLAUD Sébastien, professeur de SvT au collège Blaise Pascal d’Argenton les vallées
 CAZIER Mme et M. François, producteurs de légumes « bio », Le jardin des Ormeaux 79150 Moutiers sous Argenton, 05.49.72.62.41
 DANEL Mme et M. Olivier, chèvrerie et maison bioclimatique, Villiers, 79100 Mauzé-Thouarsais 06 85 55 62 50
 DAVID Pierre, propriétaire de l’étangs de la Pardonière, 05 49 96 89 12
 FRADET Solange, Centre d’Interprétation Géologique du Thouarsais 05 49 66 43 36
 GASTINEL René, photographe et graphiste professionnel, 7, rue du Patois - 86200 Loudun 05 49 22 62 62
 GUILLOTEAU Jacky, artisan fromager, SARL Le Petit Champ, Villiers, 79100 Mauzé-Thouarsais 05 49 68 02 60
 KOCH Guillaume, technicien rivière ccargentonnais.environnement@wanadoo.fr, 05 49 65 92 07
 LAVERGNE Peggy, chargée de communication scientifique du Zoo de Doué-la-Fontaine
 MAIRIE Massais, 2 place Saint Hilaire, 79150 Massais, 05 49 96 82 38
 MAIRIE Argenton l’église, 57 place Charles de Gaulle, 79290 Argenton l’Eglise, 05 49 67 11 38/05 49 67 02 14
 MAIRIE Argenton les Vallées, 4 place Léopold Bergeon 79150 Argenton les vallées, 05 49 65 70 22
 MAISONNEUVE Delphine, syndicat mixte du pays thouarsais, info.energie@pays-thouarsais.com, 05 49 66 68 63
 REVERCHON-BILLOT Michel, directeur du CRDP Poitou-Charentes
 RARD Anthony, Centre d’Interprétation Géologique du Thouarsais 05 49 66 43 36
 RUFFIN Perrine, vidéaste professionnelle pour le site internet « curiosphère »

Remerciements

Dans une période où il est devenu extrêmement difficile de prendre des risques et de trouver un financement pour de tels projets, j’aimerai sincèrement remercier M. Frank Fauquembergue, proviseur du lycée Marcelin Berthelot de Châtellerault et M. Michel Réverchon-Billot, directeur du CRDP Poitou-Charentes de Poitiers pour leur soutien, notamment financier, à la réalisation de cette expérience pédagogique.

Cette sortie est l’aboutissement d’un travail qui a sollicité la participation de nombreux intervenants tout au long du périple mais également restés dans l’ombre et pourtant indispensables, qu’ils soient ici chaleureusement remerciés pour leur investissement, la qualité de leurs prestations et avoir ainsi largement contribué au bon déroulement de ce séjour : Etienne Berger, Stéphanie Bonnin, Sandrine Bracco, Thierry Bossant, Sébastien Caillaud, Mme et M. François Casier, Mme et M. Olivier Danel, Pierre David, Solange Fradet, Mathieu Gautier, Jacky Guilloteau, Catherine Guilloton, les mairies de Massais et d’Argenton l’Église, Pascal Pineau, Anthony Rard et Davy Rochard, avec une mention toute spéciale pour Guillaume Bitton, animateur nature et kayak sur Argenton les Vallées, et Guillaume Koch, technicien rivière sur l’argentonnais, qui nous ont suivi sur 3 jours et nous ont fait partager avec simplicité leur passion, David Jadaud, pour ses qualité humaines et son énorme travail sur l’empreinte carbone, sans oublier Carole Fay-Keller et Perrine Ruffin pour les reportages vidéo en ligne sur le site de « Curiosphère », Karen Bastien pour son petit article dans le magasine Terra-Eco N°14 de mai 2010, Frank Deranty, Laurence Blanchon, Martine Bordage et Sophie Parot du lycée M. Berthelot pour la gestion financière de cette sortie.

Enfin, j’aimerai tout particulièrement remercier mes élèves Anaïs Berry, Victor Berry, Léopold Biget, Léa Bougues, Léa Brossier, Mathilde Caillet, Pierre Guertin, Thomas Huc, Manon Mulocher, Guillaume Princet, Chloé Proust, Cedric Schemien, Matthieu Sinault et Cécile Valko pour leur investissement, leur enthousiasme et leur sourire permanent malgré des conditions climatiques relativement difficiles, mais également leurs parents qui nous ont suivi dans cette aventure pédagogique, accompagnés par Marlène Renault, professeure de français, Jacky Biget, professeur d’Éducation Physique et Sportive et René Gastinel, photographe et graphiste professionnel, dont la disponibilité, la modestie, la gentillesse, l’humanisme, la sérénité et l’humour ont permis la construction de ces superbes souvenirs pour nos élèves mais également pour moi.

Merci à tous pour votre aide, votre générosité et la confiance que vous m’avez accordée.
Samuel Remérand