Biodégradable ou pas ? publié le 23/10/2010  - mis à jour le 14/01/2015

Démarche d'investigation afin d'identifier des sacs "plastiques" biodégradables

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Évaluation de l’activité

Ce test a été conçu comme une évaluation de fin de dispositif. Les résultats collectés ont été comparés à ceux obtenus lors d’une évaluation initiale de début d’année.
Le dispositif est donc lourd : deux personnes disponibles, deux salles. Les élèves sont en conditions de "contrôle", même si l’activité n’est pas notée, ils ne doivent pas communiquer entre eux...

En suivant les consignes de passation à la lettre, les mêmes capacités ont pu être évaluées sur les deux tests, initial et final. Le codage des items adopté se retrouve dans les consignes de codages (document ci-dessous), ainsi que les réponses attendues.

  • Code 1 : réponse satisfaisante
  • Code 5 : réponse incomplète
  • Code 9 : réponse non satisfaisante
  • Code 0 : absence de réponse

Items/capacités/apprentissages évalués...

  • La curiosité, l’imagination : basée sur le nombre d’expériences proposées dans la salle de réflexion
  • La cohérence entre les expériences et les résultats attendus : en fonction de l’idée que l’élève se fait du résultats qu’il va obtenir
  • La méthodologie adoptée : y a t-il un fil directeur dans les expériences proposées ?
  • La communication par écrit des résultats observés : ce qui est décrit est-il bien ce qui a été observé ?
  • La fiabilité de la prise de décision : les sacs biodégradables ont ils été repérés ?
  • L’efficacité de la démarche : basée sur le nombre d’expériences nécessaires pour trouver la solution
  • La notion de témoin : l’élève compare t-il des expériences comparables ?

Appropriation de ces tests

Cet article résume l’évaluation finale conduite en E.I.S.T dans l’académie (portail E.I.S.T.), en juin 2009.

La mise en ligne de ces documents donne un exemple de ce qu’il est possible d’évaluer en démarche expérimentale d’investigation avec de jeunes élèves de sixième.

Dans le cadre d’une évaluation formative, le formatage imposé par les consignes de passation n’est plus de rigueur, les élèves travaillent en binôme, échangent et une seule salle est suffisante.

Dans le cadre d’une évaluation sommative, à envisager comme une tâche complexe, tous les items ne sont pas d’emblée évaluables. Le fait d’être capable de prendre une décision et d’argumenter la réponse donnée en s’appuyant sur les résultats d’expériences est déjà très satisfaisant pour un 6ème.

Dans la mise en œuvre, en fonction du matériel laissé à disposition des élèves, il faudra avoir au préalable travaillé les tâches simples associées à la démarche de résolution (activités impliquant le microscope ou la loupe binoculaire, le test à l’eau iodée pour mettre en évidence la matière organique sucrée, la gestion du matériel en autonomie...)

Ce dispositif E.I.S.T. n’a pas été renouvelé et mériterait certainement des ajustements. Par exemple, pour l’item "efficacité", on pourrait aussi s’orienter vers le regard critique que portent les élèves sur leurs expériences. Une question du style "pour toi, quelle est l’expérience qui apporte le plus d’informations ?" ou "classe tes expériences dans l’ordre du plus important au moins important" ou encore "quelle expérience t’a permis d’entourer les sacs ?) ciblerait d’avantage ce qu’ils ont retenu de leur recherche. On gagnerait aussi en temps de correction.