Nouvelle classification du vivant : une autre matérialisation publié le 02/01/2009 - mis à jour le 14/01/2009
Déroulement de la séance
Introduction
Lors de l’observation des espèces vivantes de l’environnement proche et de la construction de la notion d’espèce, il est apparu alors l’idée de ressemblances physiques plus ou moins étroites entre les différentes espèces observées.
La détermination des critères pour chaque être vivant
Les élèves, à partir des observations sur le réel et/ou des données recueillies sur différentes sources ( photographies papier, recherche internet, logiciels cités précédemment, ... ), réalisent des "fiches d’identité" des êtres vivants en y reportant certains caractères. Le choix des caractères peut soit être imposé soit être déterminé de façon collective lors de la mise en commun des résultats de recherche en fonction du niveau de la classe, du temps disponible...
Une fois ces informations relevées, les élèves complètent un tableau semblable à celui présenté ci-dessous en mettant une croix si le caractère est présent, rien si non.
La dernière colonne n’est pas forcément nécessaire. Si on la supprime, les élèves construisent leurs ensembles emboîtés dans l’ordre qu’ils souhaitent, en totale autonomie. Si on ajoute cette colonne, on impose comme consigne de commencer du plus grand ensemble pour aller vers des ensembles de plus en plus petits, emboîtés dans les plus grands. Les deux stratégies permettent d’arriver au même résultat mais on choisira l’une ou l’autre en fonction du public de 6° auquel on s’adresse.
Remarque : A propos du logiciel Phylogène, voir sur ce même site la présentation de Béatrice FAURE La classification avec "Phylogène"
La réalisation d’ensembles emboîtés
Les élèves ont à leur disposition des feuilles de papier à dessin de différentes tailles et de différentes couleurs collées sur des supports cartons et plastifiées, des étiquettes auto-collantes et des cartes présentant chacune la photographie d’un des êtres vivants à classer.
En utilisant les résultats consignés dans le tableau précédent, les élèvent classent les êtres vivants étudiés en créant des ensembles qu’ils désignent à l’aide d’étiquettes auto-collantes qu’ils placent en bas au centre de chaque feuille matérialisant un ensemble. Sur chaque étiquette, ils inscrivent au stylo bleu le critère utilisé pour créer le groupe. Étape par étape, ils placent les cartes photographiques dans l’ensemble de plus en plus petit où se classe l’être vivant considéré.
Une fois ce travail de classement réalisé, le professeur fournit aux élèves une clé de détermination permettant aux élèves de nommer les groupes qu’ils ont créés : animaux, vertébrés, arthropodes, insectes...
Le professeur distribue alors un document à compléter par les élèves, squellette muet des ensembles emboîtés
On pourra se satisfaire de dénominations simples : employer poissons osseux plutôt qu’actinoptérygiens,...
On présentera les étiquettes de la façon suivante :
La correction commune
Cette réalisation d’emboîtement, le professeur sous la dictée des élèves ou un élève en particulier dessinent au tableau les ensembles réalisés. Il faut essayer, autant que possible, d’utiliser des couleurs de craies ou de stylos qui correspondent à celles des feuilles de papier à dessin employés au cours de l’activité.
Les critères communs, les liens de parenté et la réalité biologique de cette classification
On peut ensuite, lors d’une phase dialoguée ou de recherche par groupes, déterminer les critères communs entre des groupes différents ou une explication à ces ressemblances et en déduire une relation biologique.