Le bien-être des élèves publié le 27/01/2015 - mis à jour le 20/04/2015
Si la prévention de la violence, de la toxicomanie, les sensibilisations diverses aux risques de la route, à ceux de la sexualité…etc. sont devenues banales et constituent des objectifs pédagogiques de plein droit dans les établissements scolaires, l’attention au bien-être des élèves constitue une préoccupation plus récente. On peut néanmoins faire remonter celle-ci au début des années 90 et l’emblématique notion de « l’élève au centre » (1989) procède déjà de cette conception.
Il convient d’appréhender cette notion de bien-être moins comme le résultat des diverses préventions sociales, avec lequel on peut aisément le confondre, mais auquel il ne se réduit pas, que comme celui d’une attention portée par l’établissement à son propre fonctionnement. Celui-ci, décliné en termes de climat scolaire, condition d’enseignement…etc apparait en effet essentiel non seulement au développement des compétences sociales des élèves mais tout autant aux capacités d’apprentissage
La circulaire de rentrée 2013 ne cite non moins qu’à 4 reprises le bien-être comme une préoccupation nécessaire de tous les établissements scolaires et l’une composante de la « refondation ».
La notion de bien-être à l’école n’est pas un impensé de la pédagogie. Une bibliographie importante , voire des thèses existent sur le sujet. Ces travaux s’attachent généralement à définir les critères du bien-être, ou, au travers des comparaisons internationales, de les situer dans un cadre politique et culturel.
Plus proche du terrain, la réflexion des théoriciens de l’éducation tente d’articuler bien-être et qualité des apprentissages, bien-être et socialisation .
Plus sensibles encore au bien-être de leurs élèves et soucieux de l’éveiller, les praticiens, chefs d’établissement et CPE en tête, pourront s’inspirer de quelques expérimentations conduites dans les établissements tels ceux proposés par l’INPES ou ceux répertoriés sur le site collaboratif du CNDP.