Évaluer la participation orale spontanée en classe publié le 09/10/2014  - mis à jour le 10/10/2014

Une piste pour développer cet oral et dynamiser la participation à la construction des cours

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Par ailleurs, cette forme de cible ne tombe pas des nues ; il existe bien des compétences « génériques » liées à la communication qui sont préalablement ciblées (mais, elles sont évaluées a priori positivement pour bénéficier d’un effet d’aspiration, de prise de risque, de confiance en soi) que les élèves doivent dépasser en situation. Il faut ajouter que le nombre des critères favorables doit être proportionnellement plus important que celui des critères défavorables pour, là encore, poursuivre et développer cette stratégie favorable au déploiement de toutes les ressources des élèves qui se disent toujours, fort justement, qu’ils sauront bien encore atteindre 2 ou 3 critères positifs de plus. Au principe de la cible, il convient donc d’associer celui des hémisphères gauche-droit avec des couleurs rouge-vert opposées : gauche pour exprimer les malus, droit pour présenter les bonus.
En clair, les élèves « partent » tous d’une note initiale positive (12-13/20) afin de suggérer le fait qu’ils sont préjugés valides pour cette pratique (et que le professeur les place en situation d’évaluation dès lors qu’il estime qu’ils ont tous atteint les compétences requises) ; cette mise en scène est nécessaire pour les rassurer et/ou les stimuler ; un exposé des situations de frein et de progrès forme le catalogue des malus et des bonus. Ceux-ci se déploient en cercles concentriques à gauche et à droite ; leur éloignement de la note initiale annonce la valeur du débit ou du crédit. Le professeur évaluateur coche tous les bonus et malus observés in situ sur la période déterminée ; c’est la somme des malus + bonus + note initiale qui donne la note de participation orale spontanée pour la période.
[ NB. Ces résultats seront associés dans la moyenne aux évaluations d’oraux préparés (exposés, récitations, mise en scène d’extraits de théâtre...) ]

Lors de la remise de ces évaluations, un dialogue peut se révéler nécessaire avec le ou les élèves mis en échec. La pertinence de l’argumentation, sa performance à convaincre, peut en dernier lieu modérer, voire corriger en toute bonne foi, la note obtenue par la grille. À titre d’indication éclairante sur l’ergonomie de l’outil, la première évaluation (la participation orale pour le mois de septembre), consciencieuse, m’a pris une heure, pas plus ; la remise des évaluations avec explicitation du projet et des méthodes, moins d’une demi-heure : il ne s’agit donc pas d’une pratique plus « chronophage » qu’une autre, et qui devrait prouver son efficacité.

3- Le déploiement de l’évaluation de l’oral spontané par les collègues volontaires doit permettre d’amplifier ses effets positifs sur la classe.

4- L’évaluation des effets : en cours d’année [ lancement de l’expérimentation : sept. 2014 ]

L'objectif sera-t-il atteint ?

L’objectif sera-t-il atteint ?

Documents joints

Évaluer la participation orale spontanée en classe.

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